Point de vue : L’esclavage n’est pas aboli

Point de vue : L’esclavage n’est pas aboli

La situation en Lybie fait le buzz des médias internationaux. Les reportages sont diffusés en boucle sur les chaînes internationales, à la télé comme à la radio. Le trafic d’êtres humains existe bel et bien. Acheter un esclave est encore chose banale dans les pays en crise ou en guerre. Il en est ainsi en Lybie où un esclave, celui qui veut retrouver l’Europe en se faisant passer comme migrant, s’achète à une centaine de dollars ou d’euros. Mais avant tout cela, ils sont maltraités, victimes de sévices, de coups de fouets, de coups et blessures en tout genre… La Lybie n’est pas le seul pays où cette situation lamentable est encore en vigueur puisque dans d’autres pays en guerre, notamment, la Syrie, le Yemen ou encore l’Irak, les petites filles font l’objet de commerce juteux des djihadistes et des terroristes. Des jeunes filles enlevées dans les villages d’Afrique ou du Moyen-Orient dans la majorité.
Une chose qui semble être un vulgaire expédition ou voyage programmé, peut tourner en commerce international occulte d’êtres humains. L’expédition de femmes travailleuses au Lyban, à Maurice ou au Koweït est une forme de trafic d’être humains au même titre que l’envoi illicite de jeunes enfants aux fins d’adoption. C’est le cas fréquent qui existe à Madagascar. L’illégalité dans les agences matrimoniales, souvent source de mariages forcés ou de rencontres contre le gré des soumissionnaires, alimente également les soupçons, voire, les accusations de trafics.
En somme, la situation semble prendre de l’ampleur. Toutes ces formes de flux migratoires, sources de trafics d’êtres humains, sont dues à la pauvreté et à la guerre. Il est temps que les dirigeants mondiaux prennent leurs responsabilités pour, enfin, promouvoir la « liberté », une devise que l’humanité paie cher… très cher.

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