Point de vue : L’hygiène demeure un problème récurrent de notre pays

L’hygiène a toujours été une des sources de problèmes de notre pays. C’est la raison pour laquelle une maladie peut se répandre de manière fulgurante dans les zones urbaines, comme dans les milieux ruraux. La peste, nous l’endurons en ce moment et ce n’est pas la première fois que cette maladie frappe le pays. En 2017, Madagascar avait connu une aggravation de la situation caractérisée par des centaines de cas recensés, dont des décès brusques.
La peste n’est pas la seule maladie qui a frappé Madagascar. Dans les années 2000, le choléra avait frappé la population avec 1.300 décès recensés. A l’époque, la maladie se répandait à une vitesse « V » que les autorités du pays étaient sur le qui-vive. Mais à ce temps là, une pandémie traversait l’Afrique Subsaharienne, n’ayant pas épargné notre pays. Les Comores, le Kenya, la Tanzanie ont tous été touchés.
Cette fois, les autorités du pays, soutenues par les instances internationales, notamment les partenaires techniques et financiers de Madagascar, se mobilisent pour tenter de contenir la propagation des maladies. Une initiative qui ne peut réussir qu’avec une forte mobilisation dans le respect de l’hygiène. Ce n’est pas seulement en curant les canalisations, en nettoyant sa maison ou se débarrasser des poubelles qu’on peut pérenniser l’éradication des épidémies. C’est à travers une bonne éducation en matière d’hygiène, ainsi que la mise en place d’infrastructures adéquates, pour n’en citer que les latrines et les douches, que l’on pourra concourir à la pérennisation de ce combat. Asa Tagnamaro est une initiative louable qui doit être étendues à d’autres secteurs de l’administration. Mais l’éducation citoyenne devra également accompagner cette initiative. En tout cas, la santé est une priorité si l’on veut développer une nation.

 

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