Point de vue : L’insécurité gagne du terrain

La sécurité à Madagascar laisse encore à désirer. Les attaques à main armée et les vols avec violence constituent le quotidien des Malagasy depuis quelques années. Il ne se passe pas un jour sans que les médias ne relatent l’insécurité dans telle ou telle Commune. Les attaques les plus diffusées sont celles qui se déroulent dans les centres villes, mais on ne s’imagine même pas les réalités de vie dont font face les gens de brousse loin des médias.
Oui, les attaques il y en a n’importe où dans le monde, et ce à n’importe quel moment. Toutefois, ce qui attire l’attention c’est que ces séries de violences, de kidnappings ne figurent pas et ne devraient pas figurer dans les us et coutumes malgaches. En leur qualité de pacifistes, les Malagasy n’aiment et n’entrent pas dans la violence. Enlever une personne en contrepartie d’une rançon n’est même pas imaginable pour nous. Mais voilà, avec l’influence des pratiques occidentales et le désir de gagner de l’argent facile, bon nombre de personnes sont prêts à tout pour s’enrichir actuellement.
Un changement de mentalité s’impose si on veut faire bouger les choses à Madagascar. Néanmoins, qui va nous initier à cela ? La base de tout c’est l’éducation. Quand l’éducation ne va pas, rien ne va et le pays tout entier se retrouve malade. Par ailleurs, tous, on voit bien que l’éducation passe un moment difficile avec la grève persistante des enseignants. Les dirigeants du pays qui se sont succédés n’ont pas donné la priorité à l’éducation. Chaque ministre responsable de ce domaine voulait apporter des réformes, lesquelles n’étaient pas adaptables à la réalité au pays.
La pauvreté n’est pas une excuse pour tout permettre. Or, un proverbe dit : «La pauvreté n’est pas vice». Certes, éduquer la population pour qu’elle puisse connaître la valeur du travail et pour qu’elle puisse gagner sa vie dignement est un travail de longue haleine, quoi qu’il en soit Madagascar doit s’atteler dès maintenant vers ce changement tant voulu faute de quoi notre progéniture ne connaîtra plus la paix.

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