Point de vue : Madagascar est un petit pays aux grandes ambitions

Madagascar est un petit pays aux grandes ambitions

On passe à un autre chapitre politique avec le retour au pays du Chef de l’Etat.  L’autre chapitre concerne la politique interne.  Entre autres, la nomination du Premier ministre et des membres du gouvernement.   Le débat est retombé d’un cran.  Le Président  de la République n’a pas  cédé à la  pression des factions politiques en lice. Autrement dit, il imprime son rythme de travail
Depuis quelques semaines du reste, le chef de l’Etat a mis l’accent sur le retour de Madagascar dans l’arène politique. C’est un choix. C’est plus même qu’un choix, c’est une nécessité  édictée par la Conjoncture depuis que le GIC-M ou Groupe International de Contact est devenu le GIS-M  ou Groupe International de Soutien pour Madagascar.
La transition a fait plus de mal que de bien pour le pays (pour le pays et non pour un groupe d’individus). Et les sanctions ont eu un effet dévastateur sur le plan social et économique.
Madagascar est un petit pays. Ne nous montons pas la tête. Dès que vous participez à une reunion internationale d’envergure, Madagascar est ignorée de la majorité de participants. Il est important non seulement d’approcher les autres dirigeants, mais aussi de parler avec eux, de convaincre, de discuter.
Lors du Sommet de Bruxelles, outre le marketing politique effectué par Hery Rajaonarimampianina dans le salon VIP, il a pu discuter, en marge des travaux, avec des diplomates qui ouvrent la porte à de nouvelles opportunités. C’est le cas du ministre britannique de l’Afrique, du ministre de la Coopération de l’Espagne. On ne passera pas sous silence le soutien politique acquis : celui de la France, de Maurice, des Nations Unies et également de l’Union Européenne.
La levée de la sanction de l’UE est une formalité en soi. Elle interviendra au lendemain de la mise en place du nouveau gouvernement. Et cela ne saurait pas tarder.
A l’évidence, le futur Premier ministre et son Gouvernement ne pourront qu’être redevables au Chef de l’Etat qui leur a mâché le boulot pour qu’ils puissent s’atteler à l’exécution de leur mission, sans se perdre dans les négociations.  En clair, il est faux de parler de surplace. Nous avons gagné en temps et en efficacité. La Communauté internationale nous suit.

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