Madagascar pays pauvre ? Inadmissible…
Nous sommes au mois de Novembre. On attend l’évolution de la situation politique et économique. Et, bien sûr, surtout sociale. L’opinion attend du concret. L’impact des premières mesures. L’argent fait défaut. Il y eut des décaissements de la part de la Communauté internationale. Ils s’élèvent à environ 200 millions de dollars, pour cette année. Ce n’est pas beaucoup d’autant plus que les recettes fiscales ne sont pas la joie actuellement. Les douanes et les impôts ont décidé de prêter un flanc commun pour une meilleure rentrée fiscale.
Fiscalité citoyenne. C’est probablement un concept qu’il faut vulgariser et mettre en avant. C’est le signal fort que les contribuables (lire la classe travailleuse) adhèrent à la Politique Générale de l’Etat. C’est une sorte d’expression de patriotisme. Une vraie Nation devrait avoir une autonomie financière. C’est-à-dire capable de nourrir par ses propres ressources sa population.
C’est faisable et c’est très possible pour Madagascar. Avec toutes nos ressources minières, nos réserves d’or, nos potentialités foncières, on se demande pourquoi nous sommes parmi les plus pauvres du monde. Les économistes locaux trouvent cet état de chose inadmissible. C’est vrai. 240 tonnes d’or sortent illicitement de Madagascar chaque année. Il faut donc sévir. Organiser la filière et pourquoi ne pas la réserver pour l’Etat unique pendant les 5 années du PND ? Le contexte mondial nous est favorable. L’Or est un placement sûr. Vendre notre or sur le marché mondial pourrait nous libérer de l’emprise financière internationale.
Le nouveau régime a toutes les motivations et les raisons de changer le concept de développemnt de Madagascar. Ce qui a été fait auparavant, ce qui existe en ce moment en termes de système, de mode de pensée, de lobbying d’officine, n’ont pas apporté le développement dont les 22 millions de Malgaches ont besoin. Il faut une justice sociale, une équité économique et une transparence en ce qui concerne les informations de développement stratégique.