Point de vue : Non à l’enseignement au rabais

Non à l’enseignement au rabais

On peut gloser indéfiniment sur  la réconciliation nationale ou sur les élections communales. Ce sont des sujets d’actualité. Ils alimentent quotidiennement les colonnes des journaux. Un autre sujet, toujours d’actualité, revient inlassablement : le devenir des sortants de nos universités publiques  ou privées, ou encore confessionnelles.
Ces milliers de bacheliers chaque année. Ces centaines de licenciés, de maitrisards chaque année. Ou encore ces recalés du bacho qui sont des milliers chaque année… Quel est leur avenir ? Quels emplois leur donner à tous ?
Un autre problème revient sur le tapis dans la foulée. Celui de la qualité et de la reconnaissance pédagogique des diplômés. Nous avons, ici et là, de nombreuses universités privées et confessionnelles. Quel crédit faut-il leur accorder ? En clair, ces universités sont-elles toutes homologuées ? Tous les établissements sont agréés par l’Etat.  On comprend le souci de l’Etat, comment caser les nouveaux bacheliers ? Les universités publiques n’ont plus la capacité d’accueil requise.
Les écoles agréées sont nombreuses. Mais elles n’ont pas, toutes, l’homologation. C’est le drame pour les bacc+, ou pour les universités ou instituts privés sans homologation. Il faut refaire le parcours. Pire, il faut graisser la patte quelque part. Il est temps de mettre un terme à l’enseignement supérieur au rabais. Il est temps de trouver une bonne politique pédagogique d’adéquation formation/emplois. L’enjeu est énorme. Mais, il en vaut la chandelle.

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