Entre « on peut mieux faire » et le « mieux qu’on puisse faire », il y a une énorme différence. Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire, la réalité et les programmations de l’Etat divergent. L’Etat table sur une relance axée sur la promotion des investissements en invitant le secteur privé à emprunter, alors que bon nombre de ces opérateurs suffoquent et n’arrivent plus à s’acquitter de leurs charges. Créer plus de valeur ajoutée, créer plus d’emplois, seraient de bonnes idées avec des mesures d’incitations concrètes. Mais jusqu’ici, aucun signe d’appui direct aux employés des entreprises et aux industries existantes et encore moins de solutions réelles pour soutenir les agriculteurs qui n’arrivent plus à écouler leurs produits.
Les sénateurs vont entendre le Premier ministre ce mardi 23 Juin à Anosy. Le Chef du Gouvernement va présenter le projet de Loi de Finances Rectificative au titre de cette année. Mais parlera-t-il des promesses d’appuis sociaux aux couches vulnérables dont les employés du secteur privé ? A défaut de Plan Emergence Madagascar (PEM), le Plan Marshall est-il la solution pour développer Madagascar ? Qu’en est-il de la relance économique alors que le pays traverse une crise sanitaire sans précédent ? Le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé avoir la bénédiction de la Communauté Internationale et disposer du budget nécessaire pour la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat.
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre et sénateur, Roger Kolo, aurait contacté des ambassades pour demander leur appui pour son plan de destitution de Rivo Rakotovao du Sénat. Appui financier ou soutien politique ? N’y a-t-il pas mieux à faire en cette période critique, notamment en matière de développement ?
Les dirigeants de ce pays devraient faire mieux. La population attend désespérément des décisions immédiates et réalistes du président, des ministres et des parlementaires. Des décisions qui permettront au citoyen lambda de sauver sa vie en cette période de crise…catastrophique.
Point de vue : On peut mieux faire !
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