Point de vue : Pour la valorisation de la recherche appliquée

Pour la valorisation de la  recherche appliquée

Dernièrement, une société a fait savoir qu’elle comptait produire des sachets biodégradables à base de fécule. Le sachet en question, après usage domestique, peut être utilisé comme aliment pour bétail. Une petite révolution, en somme.
Cette innovation, portée sur la place publique, ouvre le débat sur la recherche appliquée et son impact sur le développement économique, en général. Dans le cas d’espèce, sur le développement agricole.
Un pays ne peut pas se développer de manière durable et intégrée tant que le génie national n’est ni pris en compte ni associé. Tant que le travail des chercheurs n’est pas valorisé et appliqué, le développement économique sera artificiel et surfait.
Dan tous les pays industrialisés, le développement a été précédé d’un boom technologique. C’est ce qui est en train de se passer en Inde, au Brésil.
Les chercheurs malgaches sont sous-estimés. Aucun budget ne leur est destiné. Or, une recherche suppose de gros investissements en matériels. Il faudrait que l’OMAPI organise des états généraux sur la recherche appliquée. Et que, parallèlement, l’Etat, par des actes concrets, soutienne les chercheurs sérieux et les chercheurs en herbe. Les bailleurs de fonds ne financeront pas de tels projets. Pire, ils appâtent et pêchent les génies locaux. Des appels de sirène auxquels on ne résiste pas car le système actuel n’a rien à les offrir. On ne se nourrit pas, uniquement, de patriotisme et d’eau fraîche.

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