Le 3ème sommet du Forum sur la Coopération Sino Africaine (FCSA) a ouvert officiellement ses portes hier à Pékin. Un sommet qui promet beaucoup pour le continent africain. Ce sont les grosses pointures de l’Afrique qui ont confirmé leur présence à ce sommet où le grand patron chinois a affirmé son appui. Avec 60 milliards d’USD, 8 grandes lignes à développer et plus de 400 projets à mettre en œuvre dans les 3 prochaines années, cela demande du labeur… beaucoup de labeur. Les acteurs africains n’ont plus intérêt à se désintéresser comme il a toujours été le cas depuis les années 60. En effet, la Chine qui était en pleine crise alimentaire a désintéréssé le continent noir à l’époque. Mais tout à commencé lorsque la République Populaire de Chine envoyait des missions médicales en Afrique encore jeune en matière d’adminsitration et en terme de politique extérieure. Ces 20 dernières années, cette coopération sino africaine se matérialisait par les appuis en investissements, en infrastructures notamment dans les travaux publics. La rénovation et la construction de routes, de chemins de fer, de ports et d’aéroports modernes en Afrique ont majoritairement été financées par la République Populaire de Chine.
Et en parallèle, l’Afrique a connu son plus grand boom commercial. Les échanges entre le continent et la Chine ont exponentiellement augmenté. L’Afrique qui devient incontournable pour ce pays continent de l’Asie. La transformation, l’industrialisation, la pêche, le bois, l’agriculture ou aussi le textile, autant de filières qui intéressent le pays de Mao. Ces derniers temps, le plus gros client touristique mondial n’en est autre que la Chine. Les plus grandes destinations touristiques de la planète reconnaissent que les Chinois en sont des clients potentiels à laquelle l’Afrique commence à bénéficier.
Il y a autant d’opportunités que les pays du continent africain veulent saisir à travers la coopération avec ce pays communiste en pleine croissance économique. Madagascar n’est pas en reste. Mais il faut reconnaitre que Madagascar a raté plusieurs décénies de retard par rapport à ses frères de l’Afrique. La Grande Île va-t-elle saisir sa chance cette fois ?
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