Point de vue : Quand l’Afrique veut, le Maroc peut…

Quand l’Afrique veut, le Maroc peut…

La réintégration du Maroc au sein de l’Union Africaine, qui caractérise ce 28ème Sommet tenu à Addis-Abeba au début de cette semaine, annonce un grand changement sur l’échiquier politique du continent. Cette réintégration n’a pas été gratuite, elle a nécessité une mobilisation personnelle du Roi Mohammed VI dans 25 pays d’Afrique dont Madagascar. Plusieurs accords de partenariat bilatéraux et des mannes d’appuis financiers dans le secteur privé ont été déployés par le souverain marocain pour en arriver à ce stade de « retour à la Maison », comme l’a déclaré Sa Majesté Mohammed VI à la Tribune de l’Union Africaine. Un gazoduc reliant l’Afrique à l’Europe, l’appui à l’agriculture par l’Adaptation de la petite Agriculture Africaine, l’appui au développement par le renforcement de la coopération Sud-Sud, ou encore l’engagement des troupes marocaines dans le maintien de la paix, autant de points qui augurent déjà du  positionnement du Royaume Chérifien sur le continent.
Le retour du Maroc au sein de l’UA reste encore un sujet de discussions dans les plus hautes sphères de la diplomatie internationale. Si l’Organisation panafricaine reconnaît l’existence de la République Arabe Saharaouie Démocratique (RASD), les Nations Unies, en revanche, ne l’ont jamais considérée comme un Etat souverain. Les offensives diplomatiques de la RASD n’ont pas eu de conséquences majeures sur l’ensemble du continent. Madagascar et l’Ethiopie ont ainsi soutenu cette réintégration rapide du Maroc, pour proposer, ensuite, un règlement interafricain du dossier. Ce qui est chose faite lorsque les 39 pays présents au Sommet d’Addis-Abeba ont approuvé ce retour après 33 années d’absence. Le Maroc se prépare, sans aucun doute, à être le nouveau leader de l’Afrique.

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