Point de vue : Quand les nouveaux Ambassadeurs se mettent au travail

Quand les nouveaux Ambassadeurs se mettent au travail

A peine arrivés à Madagascar en leur qualité de Chef de Mission Diplomatique, les ambassadeurs des pays partenaires de Madagascar se mobilisent pour tenter de marquer un point dans les relations diplomatiques, notamment, sur le plan économique, en appui à la Grande Île. Il en est ainsi de l’ambassadeur du Maroc et de celui de l’Inde. L’ambassadeur de l’Inde vient de mettre en évidence la volonté de son pays de soutenir les Malagasy dans leur programme agricole. Des opérateurs indiens, disposés à investir dans ce secteur, ont été emmenés par SEM Subir Dutta. Des investisseurs prêts à mettre le paquet par la mise en place d’une usine de fabrication de machines agricoles, dont des tracteurs, dans le pays. Une initiative sans précédent dans le pays puisque ce sera une première pour l’histoire de l’industrie à Madagascar.
Le Maroc n’est pas en reste. SEM Mohamed Benjilani a facilité la réalisation des travaux visant à mettre en œuvre la carte de fertilité du sol à Madagascar. Un projet qui va aider les paysans et les investisseurs agricoles à mieux connaître les sols dans les zones d’exploitation agricole. Avec 100.000 hectares à répertorier dans un premier temps, ces travaux vont certainement aider Madagascar à mieux connaître ses zones d’exploitation en vue d’améliorer davantage la productivité et augmenter les rendements.
SEM Ichiro Ogasawara, ambassadeur du Japon, a multiplié les actions de son pays dans la Grande Île. Alors qu’il n’est à Madagascar que depuis plus d’une année, il a déjà engagé le pays du Soleil Levant dans plusieurs projets de développement. Les  investissements en infrastructures agricoles, routières et portuaires se sont confirmés durant sa mission. En outre, il a annoncé l’engagement de son pays dans le processus de développement de Madagascar, lors de la Conférence des Bailleurs et Investisseurs à Paris au mois de Décembre 2016.
En une semaine, la concrétisation des promesses d’appui des instances internationales se réalise. Quid à présent de la bonne gestion de ces appuis pour que ces réalisations soient pérennes dans le pays et en se contentent plus d’être au stade de projets morts nés ?

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