Point de vue : Que la vérité soit établie

Que la vérité soit établie

Qui a fait quoi et qui fait quoi durant la Transition ? Une question qui se trouve toujours sans réponse du côté des acteurs politiques de touts-bords. A l’heure actuelle, la majorité des observateurs ne font que voir défiler une série d’accusations, de contre-accusations, de dénigrements… Ce qu’on peut dire, c’est que personne n’ose établir la réalité pour dénoncer ce qui s’est réellement passé durant la Transition. Une petite partie de notre histoire qui a fait de notre pays un des plus pauvres du monde, d’un côté et plongé notre Nation dans la plus grave crise sociale et politique de tous les temps.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. A-t-on oublié que le taux de croissance économique du pays était estimé à -12% avec un taux de pauvreté atteignant les 92% en 2013 ? Il y eut bien des moments où les fonds débloqués étaient soutirés par une institution de l’Etat. Une institution de la Transition qui a fait des victimes et des malheureux : des entrepreneurs qui ont vu leurs biens saisis par la banque à défaut de remboursement des dettes. Ces entrepreneurs se comptaient par plusieurs centaines. Puisqu’ils n’ont pas été payés par leurs contractants. L’Inspection Générale de l’Etat (IGE) en sait quelque chose durant cette période de Transition. Des travaux fictifs, des réalisations inachevées…
Se vanter être à la tête d’un régime ayant pris des décisions populistes est mal perçu par les analystes économiques. Une bonne centaine de milliers d’emplois ont été perdus depuis la suspension de l’AGOA, ayant entrainé la fermeture de plusieurs industries de la zone franche et des entreprises d’exportation. Personne n’a oublié ces faits ! Réduire le tarif de l’électricité à hauteur de 10% et subventionner les coûts de l’électricité entrainant des pertes collossales à la JIRAMA et à l’Etat lui-même, ne sont pas non plus oubliés. Alors, qui a fait quoi ? Maintenant, il faut dire que la crise politique de 2009 a fait de Madagascar un pays méconnaissable, partant d’un régime égocentriste et monopoliste, jusqu’à un régime de Transition cleptomane. Madagascar est actuellement en quête de stabilité et de développement. Ce n’est pas avec les leaders des régimes précédents que le pays pourra gagner son ambition d’émerger.

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