Point de vue : Soyons aux normes

Soyons aux normes

Madagascar vient de participer à la réunion au sommet de la COMESA. C’est une organisation régionale qui s’occupe  principalement des échanges commerciaux. Madagascar en assure la vice-présidence actuellement. C’est une porte ouverte, une réelle opportunité pour Madagascar de promouvoir son commerce extérieur dans la région et dans le monde.
Les produits malgaches arrivent difficilement à percer les marchés mondiaux et régionaux. La première raison est l’absence d’accords avec les éventuels pays partenaires, la seconde raison est le manque d’informations, la 3ème raison est la non conformité des produits  exportables aux normes internationales.
Ce problème de normalité, de gabarit et de calibrage nous fait grandement défaut. Il faut des agriculteurs professionnels et modernes. C’est-à-dire des agriculteurs qui connaissent les rouages du commerce international.
Cela suppose, surtout, une maîtrise des normes et de la technique de culture pour respecter ces normes. Il y eut des cas où les tomates, les oignons, les piments qui sont exportés dans les îles voisines ont été refusés car non conformes aux normes internationales. Du gâchis, tout simplement.
Les tomates, les oignons, les piments et d’autres produits de Madagascar sont pris pour leur goût et leur qualité. Il leur manque le calibrage et la promotion sur le marché international.
Mais, au fond, nous revenons à des concepts et idées qui sont connus. Il y a 20 ans, on en a parlé. On en a parlé il y a 10 ans, il y a 5 ans… On en parle encore aujourd’hui. Ce qui nous manque, c’est la volonté politique. Partout, dans le monde, le commerce extérieur est un grand département stratégique. Il travaille de près avec les représentations diplomatiques et les chambres de commerce. Il met en relation les producteurs et exportateurs locaux avec les grands distributeurs à l’exterieur. Tout cela mérite réflexion et un régime de bon… commerce.

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