Les délestages économiques, ou plutôt techniques, deviennent un quotidien des Malgaches. Dans la capitale comme dans les grandes villes du pays, c’est le même topo. Plusieurs heures de coupure d’électricité en pleine journée n’arrangent pas le secteur économique du pays. Les commerçants, les industriels et surtout les petits exploitants en sont les premières victimes. Parfois, personne ne constate que l’Etat perd beaucoup dans ces coupures intempestives, lorsque l’administration tourne au ralenti, des dossiers se trouvent retardés faute de courant.
La solution n’est pas loin si on en croit les réalisations précédentes et actuelles. Jusque là, les fournisseurs en électricité ont du mal à assurer leur production. S’il y a coupure, c’est qu’il y existe une insuffisance de production. La production n’est pas pour autant suffisante pour combler les besoins des grandes villes. Ce qui nécessite une capacité de stockage importante pour se prémunir de tout incident pouvant affecter les sites de production d’Andekaleka. Aussi, l’amélioration des réseaux de distribution en cours ne peut qu’être accélérée pour éviter des dysfonctionnements ou des perturbations.
Le solaire et l’éolienne sont les installations pouvant assurer rapidement le retour à la normale en termes de besoin en électricité. Des installations qui prennent 6 à une année en moyenne. Des technologies ne nécessitant pas non plus l’utilisation de combustibles. Toutefois, depuis 2012 où il a été annoncé l’installation de plusieurs sites éoliens et solaires, seul le site d’Ambatolampy a été réalisé en 2017. En attendant l’opérationnalisation des autres sites de production en hydroélectrique, la construction de centrales solaires s’impose pour au moins assurer une sécurisation de la production et procéder à la rupture avec le thermique.
Point de vue : Toujours aucune solution pérenne
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