Point de vue : Un bon arrangement

Un bon arrangement

L’unité nationale est un bien précieux. Il faut la préserver à tout prix. On peut avoir des idées, des positions antagonistes. On peut tenir des propos acerbes contre le régime en place, ou contre les oppositions. Mais il existe des balises, sous forme de règle consignée, sous forme de loi. C’est le rôle de la Constitution. Et un pays supposé être un pays de droit, ou Etat de droit, est respectueux de ses lois. Madagascar dispose de nombreuses lois. De ce côté, nous sommes riches. Quid de leurs applications en bonne et due forme ? Les libertés fondamentales de l’homme sont énumérées dans la Constitution.  Madagascar est un pays de liberté et des libertés. C’est incontestable. Les médias et les politiciens devront s’en réjouir. Ils doivent même les défendre. Il faut les vivre. C’est-à-dire apprendre, non seulement à les appliquer pour soi, mais aussi pour les autres.
L’affaire Anjozorobe devrait se régler selon les juridiques et les procédures légales. Mais il faut aussi aller au-delà des préceptes. Il faut mettre en avant des valeurs. Des valeurs humaines, culturelles, sociales.
On parle de réconciliation. Cette affaire est un cas d’école. Il faut réunir les parties concernées. Apporter des preuves tangibles. Et il est temps de mettre à nu toute manœuvre, si manœuvre il y a, en toute transparence. Sévir s’il le  faut, remédier si c’est nécessaire.
Un débat, par voie de presse, devrait se terminer autour d’une table de concession, avec une bonne volonté. C’est ce qu’ont montré le secteur privé et  l’État pour résoudre le litige sur l’ACD. Rien ne vaut le bon arrangement…

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