Vers un accord politique
Comment cette surenchère politique va-t-elle se terminer? On pense à une sorte de modus vivendi qui sera accepté par tous les protagonistes. La Communauté Internationale exige le maintien de toutes les institutions issues des élections. C’est le cas de la Présidence et de l’Assemblée Nationale.
On cherche un accord politique pour calmer le jeu. Mais on sent que la seule solution qui peut garantir la stabilite est la dissolution de l’Assemblée Nationale en l’absence d’accord. La situation est ubuesque : 121 deputes ont voté la motion de décheance. Et la mémoire de défense du Président de la République est soutenue par 61 députés, signatures à l’appui. Bref, nous avons une Assemblée Nationale de 182 sièges. Cela ne se voit que dans la République très démocratique du Gondwana (ndla : le chroniqueur de RFI Mamane désigne de la sorte une république africaine imaginaire} .
La HCC a le choix entre le rejet pour vice de forme ou tout simplement son incompétence à trancher sur ce genre de situation. La décision pourrait sortir dans les prochaines heures. On attend cette decision avec impatience quoique les observateurs estiment que cette décision serait politique allant dans le sens que la raison d’Etat le veut.
Autrement dit, on s’achemine vers un bon arrangement. Un repartage du gateau pour que tous les protagonistes ne perdent pas la face. Il faut cependant un bouc emissaire. Une sorte de fusible …