Une grosse prise. C’est ainsi que l’on peut qualifier la saisie de 55 tonnes de pierres (semi-précieuses, ornementales et industrielles) par la police des mines chez un opérateur illégal, dans la capitale, il y a quelques jours. L’assainissement, l’amélioration et les réformes mis en place par le ministère des mines et des ressources stratégiques se poursuivent afin de mettre fin à l’exploitation illicite de nos richesses minières.
Lors d’un contrôle effectué par des agents, des anomalies ont été relevées dans les documents justificatifs de ces produits. Les 55 tonnes sont composées de 47 variétés différentes dont des «fossiles empreintes de poissons» et de « coprolithes», des produits prohibés. Des spécialistes se penchent actuellement sur l’évaluation de ces marchandises saisies. Deux suspects ont été arrêtés et l’enquête est en cours.
«Le pouvoir actuel est intransigeant sur les exploitations et les ventes illicites des richesses du pays », a rappelé Olivier Herindrainy Rakotomalala, ministre des mines et des ressources stratégiques. Il invite ceux qui sont intéressés par la filière à formaliser leur activité auprès des bureaux régionaux du ministère. Aussi bien l’exploitation, la vente, la rétention que le transport et l’exportation… sont régis par des lois qui dictent les documents requis pour les autorisations légales.
C.R
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