Port de Toamasina : Minimiser les risques de corruption

Port de Toamasina : Minimiser les risques de corruption

Un projet d’envergure comme celui du développement du Port de Toamasina présente, a priori, des risques de corruptions substantielles pouvant compromettre sa réussite. Comme il vaut mieux prévenir que guérir, des actions sont menées pour renforcer la lutte contre la corruption dans le cadre de ce projet.

Minimiser les risques de corruption dans le projet de développement du Port de Toamasina, tel est l’objectif de l’atelier de sensibilisation et de mobilisation du staff élargi du ministère des Finances et du Budget qui s’est tenu hier dans les locaux du PNUD à Andraharo. Dans le cadre d’un projet d’envergure qu’est le développement du Port de Toamasina, engager tous les acteurs et parties prenantes de son fonctionnement à unir leur volonté, leur conviction, leur engagement et leur force pour lutter contre la corruption ne pouvait qu’être une démarche naturelle à laquelle le PNUD se devait de s’associer, a indiqué hier El Hadji Fall, Conseiller Économique du Programme des Nations Unies pour le Développement.
L’Agence Japonaise de Coopération Internationale JICA, représentée hier par la Représentante résidente adjointe, finance les travaux à hauteur de 411 millions USD. La JICA a, par ailleurs, jugé nécessaire d’accompagner les acteurs clés à prévenir la corruption et à y faire face si besoin est, en sollicitant l’appui du PNUD pour la mise en œuvre et la réalisation de différents ateliers sur cette thématique.
La branche territoriale de Toamasina a déjà commencé à mettre en œuvre une politique sectorielle de la lutte contre la corruption au niveau de la Société du Port à Gestion Autonome de Toamasina – SPAT. Des formations ont aussi été réalisées. Jean Louis Andriamifidy, DG du Bianco a également touché mot sur la mise en place d’une cellule anti-corruption au niveau de la SPAT. Les acteurs sont en cours de finalisation du plan d’action qui incluent la cartographie des risques de corruption, la détermination du dispositif d’alerte spécifique, ainsi que la mise en place du comité de veille informationnelle au sein du ministère du Transport et de la Météorologie et du ministère des Finances et du Budget.
Falihery Rajaobelina, Secrétaire général du ministère des Finances et du Budget a représenté le grand argentier au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier. L’ensemble du staff du MFB a été sensibilisé sur les enjeux de la collaboration avec la JICA, mais également pour ne plus tolérer la corruption et s’engager dans le processus de changement de comportement.
Le PNUD effectuera un suivi technique et logistique des échos de cet atelier, toujours dans le cadre de cette initiative, en collaboration avec la JICA, afin de renforcer les actions entreprises dans la lutte contre la corruption.

C.R

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.