Port d’Ehoala : Gestion à confier à un sous-traitant

Port d’Ehoala : Gestion à confier à un sous-traitant

«Nous allons confier la gestion du Port d’Ehoala à son développement commercial en sous-traitance à des compagnies qui savent faire cela. Rio Tinto QMM est une compagnie minière, le développement commercial du Port n’est pas au cœur de notre métier. Nous allons toutefois garder la propriété et la supervision». C’est en ces termes que s’est exprimé hier Ny Fanja Rakotomalala, Président de Rio Tinto QMM et du Port d’Ehoala.
Faut-il rappeler que sans le port d’Ehoala, le projet minier de Rio Tinto n’aurait pas eu lieu. Durant les études de faisabilité du Projet ilménite, les travaux de planification régionale permettaient déjà de cerner le potentiel économique qui pourrait être favorisé grâce à un port en eau profonde et aux investissements corollaires. Sans ce port également, les échanges commerciaux auraient cessé, notamment les exportations de sisal et de fruits de mer ainsi que les importations des matériaux de construction et de fruits de mer. Grâce au Port d’Ehoala, 50.000 emplois dans le Sud ont pu être maintenus.
Un autre atout du Port d’Ehoala est la disponibilité d’une zone de 440 Ha à côté du port, zone qui pourrait être développée industriellement et commercialement pour attirer les entreprises et investisseurs.
A la base de cette décision de construire ce port et de développer cette zone, il y a eu des conditions de succès. C’est pour faire une revue du processus de développement de la zone industrialo-commerciale qu’une table-ronde a été co-organisée par l’APMF, Rio Tinto QMM et Port d’Ehoala.

Partenariat
Il ne peut y avoir de développement commercial sans un partenariat important avec le Gouvernement. «Nous sommes prêts à discuter et négocier avec le Gouvernement les éléments facteurs de succès de ce partenariat», a indiqué hier Ny Fanja Rakotomalala. L’étude qui devra être bouclée en début 2018 devra permettre de prendre des décisions stratégiques sur les formes de partenariat durant le premier trimestre. D’ici trois ou quatre mois, les différentes parties prenantes devront se mettre d’accord sur les conditions de succès du partenariat et leur mise en œuvre.
Outre le renforcement du partenariat avec le Gouvernement, il importe de connecter Fort-Dauphin avec le centre de Madagascar, l’Ouest et le Sud-ouest et des mesures d’incitation fiscales devraient également être appliquées pour attirer les investisseurs.

C.R

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