Présidence de l’Assemblée nationale:4 candidats pour remplacer Razanamahasoa

Présidence de l’Assemblée nationale:4 candidats pour remplacer Razanamahasoa

Le Bureau permanent de l’Assemblée nationale a été dissout il y a quelques semaines par décision de la HCC pour non conformité de son règlement intérieur à la loi en vigueur. La course à la nouvelle présidence de cette institution est de nouveau ouverte.

La course à la présidence de l’Assemblée Nationale est ouverte depuis la convocation de la session extraordinaire du parlement, faisant suite à la décision de la Haute Cour Constitutionnelle d’ordonner le vote d’un nouveau règlement intérieur. Ce vote du nouveau règlement intérieur impliquera l’élection de nouveaux membres des organes de la chambre basse du parlement.

5 prétendants dans les coulisses

Cinq prétendants ont annoncé, en coulisses, leur intention de briguer le perchoir. Il s’agit de Christine Razanamahasoa, l’actuel présidente de l’Assemblée Nationale et proposée par le groupement politique MAPAR. Par ailleurs, de Jean Max Rakotomamonjy du Leader Fanilo qui envisage de prendre sa revanche sur Christine Razanamahasoa lors de l’élection du mois de février dernier. Du côté de la Plateforme pour la Majorité Présidentielle (PMP), Harimampianina Andrianarivo et Laisoa Jean Pierre, tous deux des indépendants, veulent se présenter à la course à la présidence de l’Assemblée Nationale. Enfin, Harijaona Randriarimalala dit Jaona Élite est le candidat du groupement GPS réunissant une vingtaine de députés indépendants, et qui pourra être le candidat de l’inclusion dans la mesure où il peut convaincre les députés MAPAR d’une part et les députés indépendants de la PMP, d’autre part.

Rapport de force

Une nouvelle forme de rapport de forces peut se former au sein de l’Assemblée Nationale depuis la formation du nouveau gouvernement. En effet, des dissidents du MAPAR pourront prendre une autre voie d’un côté, et de l’autre côté des frustrés de la PMP pourront suivre une autre voie. Des alliances contre-natures ne sont pas à exclure, nous a confié un député du groupement MAPAR.
Les travaux de l’Assemblée Nationale, qui débuteront ce jour, permettront ainsi d’en apprendre davantage des intentions des députés. Des intentions qui reflèteront sans doute la majorité utile au vote de confiance du gouvernement Kolo.

Marc A.

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