Présidentielles malgaches : La COI, soucieuse, en appelle au respect de la loi et de la démocratie

A l’instar des observateurs de la vie nationale, la Communauté internationale, dont la COI, ne cache pas son inquiétude de l’issue des présidentielles de Madagascar.

Dans l’attente des résultats officiels du premier tour des présidentielles, la Commission de l’Océan Indien (COI) par la voix d’Hamada Madi Boléro, Secrétaire Général de ladite Commission, en appelle au respect de la loi et de la démocratie. A l’occasion d’un entretien d’un tour complet d’horloge, avec la presse, le SG de la COI n’a pas manqué de dire que «le Président du Conseil de la COI est soucieux de la stabilité de Madagascar, le Président du Conseil estime que pendant cette période du second tour, la Communauté internationale devra veiller à amener les deux prétendants désignés, à s’engager à respecter les règles, conformément aux lois malgaches». De ce fait, le SG de la COI a souligné que les deux prétendants doivent ainsi mettre en avant les programmes de développement pour que les électeurs malgaches puissent choisir dans ce sens.
De son côté, le Président Rivo Rakotovao a réitéré sa position qui est de faire des élections une source de paix et de développement et non une source de discorde. «Nous souhaitons que les résultats des élections ne soient plus source de division ni de conflit. Il serait judicieux que le dévelop- pement de notre Nation se poursuive et ne s’arrête pas à cause de dissension électorale. La démocratie doit maintenant rimer avec développement et non plus le contraire», a souligné le Chef de l’Etat.
C’est d’ailleurs dans cet esprit que l’ensemble de la Communauté internationale, à l’instar de la COI, entend accompagner Madagascar dans le processus électoral. Les imperfections constatées durant l’organisation du premier tour du scrutin électoral n’ont pas été ignorées par le SG de la COI. «C’est une interne de Madagascar. Madagascar est un pays souverain. Toutefois, les institutions de la République de Madagascar ont démontré leur solidité. On attend maintenant la décision de la plus grande institution», a-t-il conclu.

Marc A.

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