Processus électoral : Le projet SACEM coûtera 12 millions USD

Processus électoral : Le projet SACEM coûtera 12 millions USD

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Nouvelles élections présidentielles, nouvelles réformes. Si le cycle électoral de 2012-2014 s’était déroulé sans incident majeur grâce à l’appui apporté par le projet PACEM, il importe d’améliorer aujourd’hui le système en mettant en place un nouveau projet d’appui, le SACEM. Qu’en est-il au juste ?…

Le processus électoral atteint peu à peu sa vitesse de croisière. 12 millions de dollars sont, dorénavant, acquis dans le cadre du projet SACEM. Le projet SACEM ou Soutien au Cycle Electoral de Madagascar, va permettre l’encadrement et le pilotage de l’assistance électorale et ambitionne de renforcer les capacités de la CENI en vue de pérenniser et de promouvoir, mais également d’établir un cadre propice au dialogue inclusif entre les acteurs clés de la vie politique et sociale. La signature de ce projet a été effectuée hier au siège de la Commission indépendante nationale électorale (CENI) d’Alarobia.

Cinq domaines
Elaboré à partir d’un processus consultatif et inclusif, le projet SACEM se focalisera sur 5 domaines bien définis.
Le premier domaine porte sur l’appui à la fiabilisation et à la crédibilisation des listes électorales. Dans ce domaine, la CENI a enclenché la vitesse supérieure avec les différentes sensibilisations qu’elle a menées pour encourager les électeurs potentiels à s’inscrire et à s’assurer de leurs noms dans la liste électorale des Fokontany.
En effet, la CENI, tel qu’il est prévu par les textes régissant les élections à Madagascar, a procédé, il y a quelques semaines jusqu’au 31 janvier dernier, à la révision annuelle de la liste électorale. Les derniers chiffres sortis par la CENI font état de 9.124.901 électeurs inscrits.
Les autres domaines portent sur la révision du cadre légal relatif aux élections, la communication et l’éducation civique électorale, l’appui aux opérations électorales et enfin, l’assistance technique.
A l’occasion de la cérémonie de signature d’hier, Violet Kakyomya, Coordonnatrice du Système des Nations Unies et Représentante Résidente du PNUD, a souligné l’importance du soutien de la Communauté internationale à Madagascar pour la tenue de ces élections de deuxième génération, après la sortie de crise politique, afin de contribuer à la consolidation des acquis démocratiques par le renforcement des bases de l’Etat de droit, qui constitue d’ailleurs une condition préalable au développement du pays.
Le projet SACEM succède au PACEM. Le projet d’appui au cycle électoral de Madagascar en 2012-2014 ou PACEM avait été mis en place dans le cadre des élections de sortie de crise à Madagascar. Ces élections de sortie de crise étant achevées, le gouvernement de Madagascar a de nouveau demandé officiellement l’appui de l’Organisation des Nations Unies à la préparation des prochaines élections de 2018. Cette requête a été suivie, en mars 2016, d’une mission d’évaluation des besoins électoraux de la division de l’assistance électorale du département des Affaires politiques des Nations Unies. La mise en œuvre des recommandations de cette évaluation constitue la ligne directrice de toutes les activités préparatoires au prochain cycle électoral, incluant, entre autres, l’élaboration du projet SACEM.
Toutefois, l’engagement de la Communauté internationale au prochain cycle électoral ne se limite pas à un soutien financier, technique et logistique, mais s’étend à la mise en place, via le projet SACEM, d’un forum qui canalisera l’engagement constant des parties prenantes nationales et de la Communauté internationale autour du processus électoral.

Velo Ghislain

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