Production sucrière : Essai technique concluant à Brickaville

En ruine depuis des années, l’usine sucrière de Brickaville renaît de ses cendres. « L’essai technique de l’usine Sucrière de Maromamy Brickaville effectué vendredi 10 Juillet s’est avéré concluant », annonce le gouvernorat d’Atsinanana. Cette renaissance de l’usine, qui est sur la bonne voie, aura inévitablement des impacts positifs sur la région. Cette usine permettra la création de 200 emplois directs, de 1.200 emplois saisonniers et de 300 emplois induits. Il s’agit d’une usine de type hybride tant au niveau de l’alimentation (chaudière et fuel) que de l’exploitation (semi-automatique). Elle est capable de produire 1.000 tonnes de cannes à sucre par jour.
Ces 5 dernières années, deux usines sucrières ont été remises en marche à Madagascar, celle d’Ambilobe et de Namakia. Pour la période 2018/2019, 90.182,30 tonnes de sucre ont été produites par ces deux unités. En moyenne, la Grande île exporte 100.000 tonnes de sucre par an. Les complexes historiques de l’industrie sucrière de Nosy-Be et de Brickaville ont connu un déclin dans le milieu des années 1990, pour aboutir à leur arrêt respectif en 2005 et 2007. Ces fermetures ont entrainé, au niveau local, une importante crise sociale avec des milliers de travailleurs et des villages entiers qui se sont retrouvés sans activité. Par un Partenariat Public-Privé, le Groupe Vidzar est engagé depuis 2015 aux côtés du gouvernement malgache pour relancer les activités des sites industriels de Nosy-Be et de Brickaville à travers la Société Agricole Sucrière Malagasy (SASM). Cette dernière contribuera à augmenter la production locale qui est vivement encouragée par l’Etat pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Claudia R.

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