Programme : « Emergence de Madagascar » Présenté au parlementaires

Programme : « Emergence de Madagascar »  Présenté au parlementaires 

Le projet de développement durable « Émergence de Madagascar » a été présenté hier aux députés de Madagascar. Holijaona Rabaonarijaona principal précurseur de ce programme de développement a tenu à préciser à cette occasion que « Émergence de Madagascar » est un projet, toutefois, il ne s’inscrit pas dans le cadre de la Politique Générale de l’État. Il s’agit d’un courant d’idée ayant trait à la politique de relance économique, d’autant plus que le gouvernement s’est fixé comme principal défi de faire de Madagascar un pays prospère et moderne. Selon Holijaona Rabaonarijaona, à l’issue de la séance de présentation de la stratégie à adopter à cet effet, hier au Café de la Gare de Soarano, ce programme certes ambitieux mais aux retombées ô combien bénéfiques pour le pays, devrait très prochainement être soumis au niveau du parlement pour y être adopté à titre de projet de loi. Force est effectivement de reconnaître que la mise en œuvre d’un tel programme requiert une refondation des lois en vigueur.
Holijaona Rabaonarijaona a, entre autres, évoqué que le développement économique reposerait sur la mise en place d’une Zone Économique Spéciale (ZES), ayant permis aux pays émergents de s’illustrer, à l ‘instar de la Chine qui constitue une référence mondiale avec sa centaine de ZES. La ZES, Holijaona Rabaonarijaona en a fait son cheval de bataille. Elle permet non seulement de générer une activité économique additionnelle, mais également de promouvoir l’exportation de biens et services, les investissements locaux et étrangers, la création d’emplois et le développement d’infrastructures de standing international. La mise en place d’une ZES ne nécessite aucun engagement financier de la part de l’État malgache car, à priori, ce sera le secteur privé, à travers les investisseurs économiques, qui devrait apporter son concours dans sa mise en oeuvre et ce, sans aucune contrepartie. Holijaona Rabaonarijaona a toutefois noté que la rentabilité de la zone étant l’unique contrepartie.

L.R

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