Projet LAMINA : Une meilleure accessibilité des personnes handicapées aux transports publics

Projet LAMINA : Une meilleure accessibilité des personnes handicapées aux transports publics

88

Les droits des personnes handicapées sont loin d’être intégralement respectés à Madagascar. Il est temps pour les autorités du pouvoir d’agir en ce sens afin de faciliter la mobilité de cette couche d’individus.

Les personnes handicapées se sentent toujours exclues et marginalisées. Face à ce constat, l’ONG Lalana, avec l’appui financier de l’Union Européenne, initie le projet Lamina. Il a débuté 2 ans plus tôt et concerne le plaidoyer et actions pour une meilleure mobilité des personnes en situation de handicap dans la Commune Urbaine d’Antananarivo.
25 associations se sont donné la main pour mener à bien ce projet. Il s’agissait de persuader les différents responsables d’œuvrer ensemble pour faciliter le déplacement des Personnes à Mobilité Réduite, notamment au niveau des transports. Un atelier de capitalisation des engagements des acteurs concernés s’est déroulé hier dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antaninarenina.
Différents ministères, la Commune Urbaine d’Antananarivo, l’Union des Coopératives de Transport Standardisé (UCTS) l’Union des Coopératives de Transport Urbain (UCTU), le syndicat des Auto-Ecoles ont notamment exprimé leur volonté d’appliquer les actions convenues avec les 25 associations ayant procédé à la campagne de sensibilisation. A titre d’exemple, l’UCTU s’est engagée à réinstaurer les places réservées et à sensibiliser les conducteurs et receveurs affiliés à son association sur la notion et droits des Personnes à mobilité Réduite. La Direction de la Formation Continue et de la Recherche, auprès du ministère de la Sécurité Publique, enverra les élèves policiers, officiers et commissaires en formation en termes de langage des signes avec le centre Akama.
Les différents intervenants, notamment l’association pour la défense des droits des consommateurs, ont relevé l’importance de l’application des textes convenus, pour que les engagements de chaque respon- sable ne se limitent pas aux théories. «Ceux qui commettent un délit à l’encontre des personnes à mobilité réduite doivent être sévèrement punis», toujours d’après Lita Rabetsara. Pour les personnes en situation de handicap, l’important est de faire respecter leurs droits. Rija Randrianarivelo, président du Groupement des Handicapés Région Analamanga, a souligné qu’il attend de ce projet l’amélioration de leurs conditions de vie.

Volasoa R

Imprimer Imprimer

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.