Projet RINDRA : 15 millions USD pour renforcer la gouvernance

Le gouvernement malgache vient de conclure un nouvel accord de partenariat avec le gouvernement américain et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans la réalisation d’un projet de 5 ans, baptisé “Rindra”, relatif à la gouvernance, à la justice et à la participation citoyenne à Madagascar. Financé pour 15,5 millions USD, ce projet a démarré officiellement hier.
Dans son allocution à cette cérémonie de lancement, Amy J.Hyatt, chargée d’affaires américaine, a indiqué que « les démocraties meurent dans l’obscurité. Nous avons la responsabilité partagée de faire la lumière sur le gouvernement. L’absence de transparence et de responsabilité entraîne des pertes financières énormes et des opportunités manquées. Je me réjouis donc d’annoncer aujourd’hui que les États-Unis soulignent leur engagement à renforcer la gouvernance à Madagascar ».
“Rindra”, littéralement “harmonie”, ambitionne de moderniser le système judiciaire à Madagascar et de faciliter l’accès à la justice aux personnes vulnérables et marginalisées en améliorant le partage des informations judiciaires, en simplifiant les procédures et en réduisant le nombre d’affaires en souffrance.
Le projet sera réalisé, dans un premier temps, dans une centaine de communes des régions, Analamanga, Analanjirofo, SAVA, Atsinanana et Menabe, afin d’augmenter les recettes publiques, mieux gérer les ressources destinées au développement local et améliorer les services municipaux. Le programme assurera également une formation pratique et un encadrement en gestion, finance et développement local au personnel des communes urbaines et rurales concernées.
Par ailleurs, “Rindra” initiera à l’éducation civique et aux actions communautaires dirigées par des jeunes bénévoles dans plus de 200 écoles de 20 districts du pays, et favorisera la participation citoyenne chez les jeunes malgaches.
Enfin, le projet travaillera en étroite collaboration avec les principales institutions de formation des agents de l’État, avec la Cour suprême et les ministères de l’économie et des finances, de la justice, de l’éducation nationale, et de l’intérieur et de la décentralisation.

Recueillis par Velo Ghislain

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