Projets hydroélectriques : Le secteur privé interpelle l’Etat

«Nous appelons les dirigeants à signer le plus tôt possible les projets d’investissement de Sahofika et de Volobe. Ces projets hydroélectriques demandent encore 5 à 6 ans avant de pouvoir produire de l’électricité. D’ici là, nous allons encore souffrir du manque d’énergie et de la hausse de coût de l’énergie », a annoncé Thierry Rajaona, président du GEM lors de sa récente vidéoconférence avec la presse.
« Nous souhaitons que le ministère de l’énergie puisse à son niveau décider des accords de partenariat public-privé pour faire aboutir ces projets. Les ministres ne sont pas des décideurs. Les décisions proviennent d’en haut-lieu. Il est grand temps que nos dirigeants se prononcent à ce sujet. Les décisions tardives ne sont pas de bonnes façons d’accélérer le développement », a-t-il relevé.
Selon Thierry Rajaona, la réalisation de ces projets permettra de disposer de 300 MW supplémentaires et « la JIRAMA achètera l’énergie moins cher, autour de 5 cents le kW contre 15 à 20 cents actuellement auprès d’autres producteurs ». Il a rappelé que ces projets ont été initiés en 2016 lors de la Conférence des bailleurs à Paris.
CR
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