Promotion immobilière : Le groupe Koytcha à la conquête du marché à Madagascar
Le secteur immobilier est toujours en plein essor aussi bien dans plusieurs pays au monde qu’à Madagascar. Le projet immobilier «La Résidence Champ Fleuri» est initié dans notre pays par le Groupe Koytcha.
Le lancement officiel du Projet Immobilier «La Résidence Champ Fleuri » s’est tenu dans la soirée du 04 Juin dernier à l’InfiniThé d’Ivandry en pré-sence du ministre des Affaires Etrangères Béatrice Atallah et des responsables de ce Département, de représentants de ministères, de promotteurs immobiliers et professionnels de l’habitat, des partenaires …Williamson Razafindrano, gérant associé de la Société Koytcha Real Estate Madagascar nous livre les détails.
Ma-LAZA : Parlez-nous un peu de la société Koytcha Real Estate Madagascar que vous gérez actuellement.
Williamson Razafindrano: Le goupe Koytcha Conseil, créé en 1997, est un acteur reconnu à travers des métiers de la gestion, des transactions immobilières et de l’investissement immobilier. Il est présent aujourd’hui à La Réunion, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, à Madagascar et en Floride. Fort de ces succès, deux ans après la création Koytha Immo en 2012, nous avons mis en place la société Koytcha Real Estate Madagascar, spécialisée dans la promotion immobilière de résidences de haut standing.
Ma-LAZA : Comment percevez-vous la concurrence actuelle dans le domaine de la promotion immobilière?
Williamson Razafindrano : La concurrence est très rude, surtout dans certains quartiers où aujourd’hui il y a énormément de nouvelles constructions qui se font. Il y a plusieurs lots qui sont en commercialisation, les prix sont assez élevés. La concurrence, elle, est là, il y a plusieurs promoteurs aujourd’hui à Madagascar, particulièrement à Antananarivo. Nous avons le petit avantage d’être quasiment seuls à proximité du Lycée Français. Ce qui nous aide beaucoup dans cette concurrence acharnée.
Ma-LAZA : Que pouvez-vous dire justement du projet «Résidence Champ Fleuri» lancé aujourd’hui (ndlr : jeudi dernier)
Williamson Razafindrano: Il s’agit du premier projet de promotion immobilière du Groupe Koytcha sur Madagascar. Pour ce premier projet, le groupe s’est basé sur la formule qui a fait sa réussite, à savoir la qualité du site, la qualité de la construction et la qualité de vie. C’est une résidence qui se construit en plein cœur d’Ambatobe à 2 mn du Lycée Français. C’est une résidence, composée de 21 villas et de 16 appartements, qui a été conçue par l’architecte Jean Claude Dubois, un des plus grands architectes de Tana. C’est déjà un gage de qualité. La résidence est construite sur une surface de 16.000m² avec son club house.
Ma-LAZA : Qu’est-ce qui motive le choix du quartier d’Ambatobe?
Williamson Razafindrano : Le choix du quartier d’Ambatobe a été dicté par plusieurs raisons. S’agissant de notre premier projet, nous ne voulions pas nous aventurer dans n’importe quel quartier. Le choix était limité aux quartiers résidentiels d’Ivandry, Androhibe et Ambatobe. Aujourd’hui, Ambatobe a encore comme avantage le prix du terrain encore raison-nable par rapport à ces autres quartiers. Le deuxième point, c’est la proximité avec le Lycée Français comme on voulait proposer une résidence à taille humaine où les valeurs environnementales cohabitent avec la sécurité et le respect de la sphère familiale.
Ma-LAZA : Il s’agit de résidence haut de gamme. Envisagez-vous de vous rapprocher du grand public?
Williamson Razafindrano: Le projet que nous lançons aujourd’hui est une résidence de haut standing. Il s’agit d’une vente sur plan avec paiement échelonné. Pour la suite, il est possible d’envisager des projets ciblant le grand public. Le type de projet dépend d’ailleurs du site à promouvoir.
Ma-LAZA : Quand les travaux débuteront-ils ?
Williamson Razafindrano : Les travaux se dérouleront sur 14 mois à partir de l’ouverture du chantier. L’ouverture du chantier sera déterminée à partir de l’évolution de la commercialisation qui débute aujourd’hui. Ce qui est sûr c’est qu’on livrera au premier trimestre 2017 avec une latitude à plus ou moins trois mois par rapport à ce délai.
Recueillis par C.R