Réconciliation nationale : Les 9 membres du Comité de Sélection National bientôt connus

Réconciliation nationale : Les 9 membres du Comité de Sélection National bientôt connus

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Le processus de mise en place de la structure de réconciliation nationale avance. Depuis la promulgation de la loi sur la réconciliation nationale le 2 février dernier, un décret a été adopté en Conseil de ministres le 9 mars dernier, fixant la composition, le fonctionnement et les attributions du Comité de sélection national des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM).
Il est clairement stipulé par la loi N°2016-37 que les membres de ce Conseil sont désignés à partir d’une liste proposée par un comité de sélection national, composé de personnalités connues pour leur intégrité et leur compétence, respectant l’approche-genre, issues, entre autres, d’associations religieuses, de la société civile, des autorités traditionnelles et du secteur privé.
D’après les explications d’Alphonse Maka, un des experts ayant élaboré cette loi sur le CFM, ce comité comprendra 9 membres. «Ils seront chargés de lancer l’appel à candidature des futurs membres du CFM. Ils auront ensuite 75 jours pour sortir les noms des membres du nouveau CFM, excepté ceux désignés par le Président de la République». Des 33 membres qui vont composer le CFM, 22 seront désignés à partir d’une liste élaborée par ce comité.

Des priorités
Les membres du CFM auront leurs priorités quant aux travaux qu’ils vont entamer. Alphonse Maka, pour sa part, se donne comme priorité la question de l’amnistie.
«Des dossiers sont encore en instance à propos des requêtes et des demandes d’amnistie. On est à la veille des élections, des personnalités comptent, par conséquent, sur cette amnistie», a-t-il fait savoir. D’après la loi sur la réconciliation nationale précitée, tous ceux qui veulent bénéficier de l’amnistie doivent formuler une requête en ce sens auprès de la commission Vérité et Pardon du CFM. En effet, il ne s’agit pas d’amnistie de fait, mais d’une amnistie sur requête.
La deuxième priorité, toujours d’après Alphonse Maka, est l’organisation d’une table-ronde ou d’une rencontre des partis politiques. «Cette rencontre devra aboutir à un pacte de non-agression ou à un accord politique. En effet, avant, pendant ou après les futures élections, un climat apaisé devra toujours prévaloir dans le pays. Ce processus devra aboutir à une élection crédible et acceptée par tous», a-t-il conclu.

Velo Ghislain

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