Réforme foncière : Les personnes vulnérables et marginalisées doivent être privilégiées
« Les politiques et les programmes de développement national doivent mettre au cœur de leurs priorités l’importance stratégique des questions de gouvernance foncière centrée sur les personnes, en sécurisant, protégeant et promouvant les droits fonciers des pauvres et des personnes marginalisées », a-t-on appris, à titre de résolution, durant la clôture de l’atelier sur la réforme foncière, à l’initiative de la Coalition Internationale pour le Foncier (ILC), qui s’est tenue la semaine dernière à l’hôtel Ibis d’Ankorondrano. Les participants, représentant au total 18 pays africains dont Madagascar, ont également recommandé que des mécanismes de consultation et de consentement préalables des personnes et communautés affectées ainsi que de partage des revenus doivent être intégrés dans les lois qui régissent les terres et les autres ressources naturelles. Dans cette même perspective, l’ILC préconise l’égalité et l’équité dans l’accès, la propriété et le contrôle de la terre, qui doivent être promues et consacrées comme standards clés dans les politiques et législations foncières. L’objectif étant de combattre les déséquilibres entre les différentes catégories sociales, et en particulier les femmes, les jeunes et les populations autochtones. L’ILC a également suggéré que les pays membres de l’Union Africaine doivent allouer des ressources adéquates pour appuyer la mise en oeuvre des politiques et législations foncières au niveau national et régional, pour sécuriser, protéger et promouvoir les Droits fonciers des pauvres et des personnes marginalisées.
L.R