Réhabilitation de la RN6 : Les gros travaux débuteront en 2017

Réhabilitation de la RN6  : Les gros travaux débuteront en 2017

Force est de constater l’état lamentable de la plupart des routes de Madagascar. Nid-de-poule par-ci, profondes ornières par là, à peine les travaux de colmatage achevés ici que d’autres trous apparaissent déjà plus loin… que ce soit sur les nationales qu’urbaines… 

La réhabilitation de la route nationale reliant Ambanja à Antsiranana d’une part, et Ambilobe-Vohémar d’autre part, est bel et bien réelle mais ne constitue pas une rumeur. «La promesse sera concrétisée» a indiqué le ministre des Travaux Publics Eric Razafimandimby à la population au cours du déplacement que la délégation qu’il a conduite a effectuée dans le nord du pays la fin de la semaine derniere. Ces travaux font partie des projets présidentiels et une telle réhabilitation permettra de faciliter la circulation afin de promouvoir le développement économique de ces localités.
Le Ministre des Travaux Publics Eric Razafimandimby a profité de son déplacement pour constater de visu les travaux d’urgence réalisés sur la RN6, la route s’étant dégradée suite à des intempéries. Les travaux réalisés entre Andranonakoho (Pk 604) et Ambondromifehy (Pk 609) sont achevés en deux mois et demi, avec le financement du Fonds d’Entretien Routier. Les travaux comprenaient les purges, traitements des points noirs, rechargement en matériaux selectionnés, couche de fondation, revetement en cloutage monocouche. Les gros travaux de réhabilitation devraient commencer en 2017. Les dossiers d’appel d’offres sont prêts mais il faut attendre l’avis de «non objection» de l’Union Européenne qui devra financer les travaux.
A Antsiranana, des routes feront également l’objet de réhabilitation, comme c’est le cas de celle menant vers l’aéroport de Fascène, grâce au Président de la République.
L’axe Ambilobe-Vohémar soulève la grogne des usagers depuis des années et il a même été baptisé «piste de l’enfer» (RN 5A). A l’issue d’un entretien entre le Président de la République et l’Ambassadeur de l’Union Européenne, ce dernier a déjà fait part de sa volonté d’apporter sa contribution à la réhabilitation de ces infrastructures routières.

C.R

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