Depuis quelques mois, le siège du ministre de l’Education Nationale est toujours vacant avec la ministre de l’Enseignement supérieur au poste d’intérim. A présent, comme un remaniement gouvernemental se dessine, les candidats potentiels à ce poste ministériel semblent se bousculer au portillon.
Rude bataille au sein du gouvernement pour le siège de ministre de l’Education Nationale. En effet, d’après la Primature, un remaniement serait programmé dans les prochains jours. Les tractations pour le poste de MEN sont lancées. Le président de la République aurait déjà rencontré deux personnes susceptibles d’occuper ce poste lors de sa dernière visite dans le nord, ainsi qu’une dizaine de candidat potentiel.
Dans les rangs du gouvernement, une poignée de ministres briguent cette fonction et mènent un lobbying à cet effet.
Cette situation met à rude épreuve la solidarité gouvernementale. Après le départ de l’ancienne ministre de l’Education nationale du gouvernement et la suspension du programme télévisé qu’elle avait initié, intitulé « Ecole pour tous », une autre ministre a lancé un nouveau programme du même type, le « TVMibosy » sans tenir compte de l’avis de la ministre de l’Enseignement Supérieur qui assure l’intérim du MEN. Des membres du syndicat des enseignants ont même parlé d’une « ingérence inopportune » de ce ministre dans ce programme normalement dévolu au ministère de l’Education Nationale.
Les deux Chefs de l’Exécutif, le PRM et le PM, font face à deux problèmes majeurs : la gestion de l’épidémie de Coronavirus et cette guerre interne entre ceux qui briguent le poste de ministre de l’Education Nationale. « Cette situation fragilise le régime et donne plus de latitude à l’opposition », estiment les observateurs de la vie politique.
Velo Ghislain
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