Thierry Rajaona a été réélu à la tête du Groupement des Entreprises de Madagascar à l’issue de l’assemblée générale du GEM du 02 mars.
« L’appui de l’Etat n’est pas suffisant pour assurer la relance économique. Les entreprises devraient bénéficier davantage de soutien et de mesures incitatives pour pouvoir investir. Il faudrait que l’Etat considère le secteur privé comme une force de proposition et non comme un ennemi de l’Etat» a déclaré Thierry Rajaona.
Pour 2 ans supplémentaires, le président du GEM continuera à militer pour un dialogue réel avec l’Etat, nécessaire pour relancer l’économie suite à la crise sanitaire.
Par ailleurs, Thierry Rajaona estime que la relance de l’économie requiert l’ouverture des frontières mais il remarque que les conditions de réouverture semblent ne rien à avoir avec la lutte contre la covid-19 mais sont plutôt liées à la lutte contre le trafic d’or et de pierres précieuses. «Comme bagage à main, les voyageurs devraient par exemple se contenter d’un petit sac. Les petites valises à roulettes devraient être interdites car elles peuvent dissimuler des marchandises prohibées ».
Aina Raveloson, présidente de la Confédération du Tourisme de Madagascar et vice-présidente du GEM déplore qu’«avec des conditions contraignantes qui ne sont pas liées à la lutte contre la propagation du coronavirus, les touristes escomptés ne seront pas au rendez-vous. Si les touristes représentent actuellement 20% par rapport à la période d’avant la crise sanitaire, elle devrait atteindre 70% d’ici la fin de l’année. Mais avec des conditions pareilles, nous n’atteindrons que 30 à 50%. C’est à l’Etat et à ceux qui travaillent aux frontières de prendre les mesures pour mettre fin aux trafics en tout genre ».
Pour l’heure, les ministères en charge d’élaborer les conditions de la réouverture des frontières n’ont pas encore rendu public les nouvelles dispositions.
C.R
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