Revendications des douaniers : Pas de réponse avant 2018

Revendications des douaniers : Pas de réponse avant 2018

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«Il sera créé un mécanisme crédible et pérenne pour disposer mensuellement de 0,5% des recettes douanières».  Cela est énoncé noir sur blanc dans la note, diffusée par Eric Narivony Rabenja, Directeur Général des Douanes, un document qui retrace les propositions du Ministre des Finances et du Budget aux revendications du SEMPIDOU. Cette sera distribuée trimestriellement aux agents des douanes, à partir de Janvier 2018 à titre de remise dont le mode de répartition fera l’objet d’une décision du Ministère des Finances et du Budget.
Pour ce qui est des arriérés de paiement de 2013 à 2016, ils sont calculés suivant les dispositions du décret 92-814 modifiant et complétant le décret 60-338 et sont évalués approximativement à 612 232 964.98 Ariary par an, soit 2 448 931 859.92 Ariary pour les 4 ans. Comme les dépenses y afférentes doivent faire l’objet d’une inscription budgétaire au titre de la Loi de Finances Initiale pour 2018, le paiement de ces arriérés ne peuvent être programmés qu’au mois de Janvier 2018.

Droit de grève limité
Le Syndicat des Agents de la Douane avait indiqué que les propositions ne leur satisfont pas et qu’il faudra s’attaquer au fond du problème. Il est précisé dans cette note aux agents de la douane que le droit de grève est consacré par la Constitution et le statut général des fonctionnaires, certes, mais il est limité par le principe du respect de la liberté de tout un chacun de l’exercer ou non.
Par ailleurs, la cessation concertée du travail est interdite aux fonctionnaire et agents occupant un emploi de direction dans les administrations centrales ainsi qu’aux agents des catégories A et B. Il est également illicite d’effectuer une grève illimitée. C’est pourquoi, les agents qui font la grève sont responsables individuellement ou collectivement des conséquences dommageables de leurs actes illégaux.
AG Sempidou
La participation à la grève n’est pas obligatoire et ressort de la volonté libre de chaque agent. Si les uns ont repris leur travail, les autres maintiennent le mouvement. Hier, une Assemblée Générale s’est tenue à Toamasina. L’on apprend que des agents de la capitale ont été envoyés à Toamasina pour assurer le travail à la place de ceux qui observent la grève.
Une autre assemblée générale se tiendra à Antananarivo ce jour.

C.R

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