Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison : Le FMI comme catalyseur

Le Fonds monétaire international (FMI) ne finance pas directement des projets de développement, mais se limite à aider un pays pour atteindre une stabilité macro-économique. Il joue aussi un rôle de catalyseur des appuis financiers apportés par les autres partenaires au développement, selon les explications de Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’économie et des finances, au cours d’un webinaire sur la réforme du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance(FRPC) du FMI le 18 janvier dernier.
«Nous faisons appel au FMI pour envoyer un signal clair et positif aux bailleurs, investisseurs et au public lorsqu’il évalue un pays, car on peut s’attendre à une augmentation des flux d’investissements dont des investissements directs étrangers », a-t-elle annoncé.
Par ailleurs, la ministre attend du FMI une forte plaidoirie pour un engagement plus conséquent des pays du G20 et des institutions multilatérales à travers l’initiative DSSI (Debt service suspension initiative). «Cela pourrait aboutir à une annulation des dettes ou à une restructuration plus poussée des dettes des pays les moins avancés ou à faible revenus qui présentent des programmes économiques cohérents avec des mesures fortes et ambitieuses», a-t-elle ajouté.
Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison estime que la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 devrait être une opportunité pour redéfinir les paradigmes et les approches en matière de « policy making » ou élaboration des politiques. Pour ce faire, une collaboration plus étroite devrait s’instaurer entre les équipes du FMI et les techniciens des pays à faible revenu pour la définition des politiques de manière à ce qu’elles soient en adéquation avec les défis actuels et futurs.

C.R

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