SAMIFIN : 24 DOS suspectes au premier trimestre

SAMIFIN : 24 DOS suspectes au premier trimestre

En marge des affaires politiques, le SAMIFIN remplit ses attributions, si l’on se réfère au nombre de DOS qui lui est parvenu. Force est de constater que les mouvements de capitaux sont parfois difficiles à retracer. Mais le SAMIFIN veille… au grain.

Vingt-quatre déclarations d’opérations suspectes (DOS) ont été reçues par le Service de Renseignements Financiers au cours du premier trimestre 2018. Le montant en jeu pour sa part est en cours de collecte. L’an dernier, le Samifin a traité 129 dossiers avec des montants en jeu se chiffrant à 92.061.773.000 Ariary tel que nous l’avons déjà précisé dans nos colonnes. Jusqu’à ce jour, le Samifin ne peut intervenir que sur la base d’une déclaration d’opération suspecte DOS, raison pour laquelle, une autosaisine a toujours été sollicitée.
Pour rappel, l’article 3 de la Loi 2004-020 du 19 août 2004 dispose que «les personnes qui, dans l’exercice de leur profession, réalisent, contrôlent ou conseillent des opérations entraînant des mouvements de capitaux, les établissements bancaires et financiers publics et privés, les services de la poste, les sociétés d’assurance, les mutuelles, les sociétés de bourse et les commerçants changeurs manuels sont tenus d’avertir le service institué (…) dès lors qu’il leur apparaît que des sommes, ou des opérations portant sur ces sommes, sont susceptibles de provenir d’infractions».
Les évolutions des traitements de dossiers de janvier à mars 2018 sont disponibles sur le site web du Samifin, selon les précisions apportées par son Directeur Général, Lamina Boto Tsara Dia. L’on apprend ainsi que 17 dossiers ont été transmis au parquet au cours des trois premiers mois de l’année.

C.R

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