SECES : De nouveau en grève

Il semblerait que le SECES Section Antananarivo n’en mène pas large et n’en finit pas d’exprimer ses revendications. Les autorités compétentes dont le ministère de l’Enseignement supérieur feraient-ils la sourde oreille ?…

Après une semaine de répit, le syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur, section Antananarivo entre de nouveau en grève à partir de ce jour. Telle a été la décision issue de leur assemblée générale d’hier. Ces derniers vont amplifier leurs revendications en ce qui concerne l’indemnité de recherche des enseignants-chercheurs retraités, impayé depuis 2016, soit 31 mois, ainsi que l’application du décret 1214/2009 stipulant le paiement des indemnités de logement, et de résidence. «Tous les cours et les travaux de recherches seront suspendus, jusqu’à ce qu’une solution durable et acceptée par tous les membres soit proposée», a fait savoir le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina. Ce dernier fait appel aux autorités, à l’État malagasy de prendre en considération leurs revendications, qui trainent depuis des années. Concernant la déclaration de son ministre de tutelle, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, affirmant que toutes les revendications ont été réglées, le SEcES précise que certains points ont été satisfaits, toutefois, il ne s’agit pas de toutes leurs revendications. Par ailleurs, en ce qui concerne le paiement des indemnités de recherche, seulement les procédures de paiement pour les 28 enseignants-chercheurs issus de la Faculté des Lettres sont en cours, et cela pour seulement le règlement des 12 mois, si au total cela devrait être 31 mois. Pour les autres enseignants-chercheurs, aucune procédure n’a encore été activée.
Le syndicat des enseignants-chercheurs réclame également la nette amélioration de la gestion au sein de l’université. En effet, ils demandent le changement du code électoral au sein de l’université pour qu’il y ait un suffrage universel direct et non par moyenne de rang de chaque université, comme ils ont l’habitude de le faire. En ce qui concerne la proposition de loi sur les obligations de service, qui a déjà été envoyée au PRM et au niveau de la Primature, les enseignants espèrent que l’État a déjà pris en considération la possibilité d’un éventuel changement, sinon un décret de promulgation serait élaboré.

Jemima R

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