Secours humanitaires : Vers une facilitation du dédouanement

Conscient des enjeux liés à la Covid-19, l’Organisation Mondiale des Douanes OMD apporte son soutien à la population des pays en développement pour la gestion des catastrophes naturelles et des maladies infectieuses. « La pandémie du coronavirus a un impact négatif sur les frontières et donc sur le commerce, les voyageurs et les transports. (…). Ce qui est nécessaire c’est de faciliter la circulation des secours … » a avancé Kunio Mikuriya, secrétaire général de l’OMD.
La Direction Générale des Douanes de Madagascar et le Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes BNGRC, se disent prêts à coopérer pour améliorer le traitement des aides humanitaires, faciliter le dédouanement et sécuriser la chaîne logistique. L’OMD est prête à soutenir la Douane malgache, BNGRC, les organisations internationales et locales pour concrétiser cette coopération. La rédaction d’un guide pratique pour le dédouanement et la régularisation des biens de secours en cas de catastrophes naturelles et autres évènements perturbateurs est prévue.
Le projet a débuté hier par un atelier virtuel qui se poursuivra jusqu’au 28 mai prochain. Il permettra notamment une meilleure compréhension des difficultés auxquelles les parties prenantes sont confrontées pour trouver les solutions possibles. Il en est de même de la compréhension accrue du cadre légal national et la capacité de coopérer avec les autres intervenants dans l’importation et le dédouanement des biens d’aides humanitaires. « Nous nous positionnons constamment en tant que facilitateur (et non en frein) au développement et au commerce. Au-delà de l’aspect économique, notre mission est également sécuritaire. Nous sommes là pour protéger nos compatriotes de tout danger/ menace et pour contribuer à sauver des vies » s’est exprimé Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes.
« La coopération de tous, notamment par la logistique est le facteur de la réussite dans le sauvetage des personnes victimes d’une catastrophe majeure de quelle que nature qu’elle soit. Dans le contexte actuel de la pandémie de coronavirus, le statut insulaire de notre pays est un atout et un avantage pour limiter la transmission de cette maladie. Mais, cela peut être préjudiciable à la facilitation de l’aide, si le protocole d’accès aux frontières est alourdi. Le BNGRC a toujours travaillé en étroite collaboration avec l’Administration Douanière pour trouver un compromis, en cas de besoin » a pour sa part indiqué le général Elack Olivier Andriakaja, directeur général du BNGRC.

C.R

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