Secteur maritime : Infrastructures majoritairement vétustes

Secteur maritime : Infrastructures majoritairement vétustes

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Madagascar dispose de 17 ports dont 6 sont ouverts aux trafics internationaux (Antsiranana, Toamasina, Ehoala, Toliara, Mahajanga et Nosy-Be). Les autres ports sont utilisés pour le cabotage ou bornage (ports secondaires) tel qu’il est précisé dans le dossier sectoriel (infrastructure) élaboré en vue de la CBI qui s’est tenue à Paris au mois de Décembre 2016. Les infrastructures portuaires et le matériel de sécurité de la navigation sont caractérisés par leur vétusté et l’insuffisance de leur entretien. La performance des ports, en termes de capacité d’accueil, de manutention, de coûts d’escale et capacité technique, reste assez faible par rapport aux autres ports de la zone de l’Océan Indien.
Quant au transport fluvial, à part le Canal des Pangalanes en réhabilitation, les 13 fleuves navigables sont partiellement aménagés et peu équipés. Le transport fluvial, restant informel, n’est pas réglementé. Seul, le Canal des Pangalanes, long de 600 Km (dont 427 Km navigables), présente des potentialités réelles de trafic fluvial, selon la même source.

Orientations stratégiques
Il importe d’améliorer techniquement et qualitativement les ports de Madagascar pour mieux assurer son rôle de moteur de développement économique de l’île. La construction des ports à proximité des sites économiquement potentiels pour l’acheminement des produits ou productions locales revêt également un rôle majeur.
Pour le sous-secteur transport maritime, les actions portent principalement sur la construction, la modernisation et l’extension des ports afin de repositionner les ports dans le contexte du transport maritime régional et international, d’améliorer la performance et la compétitivité des ports.
Pour le sous-secteur transport fluvial, les actions reposent sur l’aménagement des fleuves navigables et la mise en place des infrastructures et des équipements normalisés afin d’assurer une navigation sécurisée.
Les investissements consacrés dans les infrastructures de transport maritime et fluvial présentent un potentiel de création d’emplois et soutiendront une croissance durable de l’économie à travers la facilitation des déplacements des personnes et des marchandises. Les investissements vont dynamiser les activités portuaires et entraineront des coûts et tarifs portuaires attractifs, impactant positivement sur la compétitivité des ports au niveau régional et international.

Recueillis par C.R

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