Sécurisation pendant la Francophonie : Grogne des policiers sur leurs indemnités

Sécurisation pendant la Francophonie : Grogne des policiers sur leurs indemnités

Qui a tort ? Qui a raison ? Il relève des attributions des policiers d’assurer la sécurité publique et c’est pour ce faire qu’ils sont payés. Mais des indemnités leurs ont été promises. Les autorités, en revanche, contestent cette requête…

La grogne s’élève dans les rangs de la Police nationale depuis la fin de la semaine dernière. Les indemnités qui devraient être allouées à ses éléments, ayant assuré la sécurisation du Sommet de la Francophonie, seraient à l’origine de ce mécontentement.
Les autorités avaient annoncé préalablement qu’un budget de 4,4 milliards devait être consacré à cet effet.
Or, les différents corps d’armée se seraient vu attribuer leurs parts, contrairement à la Police nationale. Il y aurait eu un léger hic dans la répartition du budget en question. Chaque élément devrait en l’occurrence percevoir 15 euros, soit un peu plus de 40 000 Ar par jour, les éléments de la Police nationale ayant été consignés pour 10 jours. Cependant, ces derniers n’auraient perçu que 20 000 Ar seulement et pour 3 jours.
Une telle situation aurait ainsi causé la frustration chez les éléments de la Police. Quelques-uns auraient même décliné leur part.
Joint au téléphone hier dans la soirée, un haut dirigeant du ministère de la Sécurité publique a fait savoir qu’il déplore ce genre de mentalité de la Police nationale. Il estime en effet que la sécurisation de la Francophonie constitue un devoir envers la Patrie, pour les éléments de la Police nationale et ne requiert donc aucune contrepartie, encore moins une indemnisation…

L.R

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