Sécurité maritime : Un système d’identification automatique à la disposition du CRFIM

Sécurité maritime : Un système d’identification automatique à la disposition du CRFIM

Piraterie, trafics en tout genre, accidents en mer… Autant d’incidents graves qui peuvent survenir en mer. Des dispositions en termes de sécurité maritime s’imposent. Il en est ainsi de la traçabilité des navires, dans le style GPS, en somme.

Un système d’identification automatique est dorénavant disponible au «Centre Régional de Fusion d’Information Maritime» (CRFIM) afin de détecter et de connaître toutes les positions des bateaux dans le monde entier. Ce système concerne uniquement les bateaux plus de 500tonnes. «Les autres bateaux ne sont visibles que par des imageries satellites», a fait savoir le Capitaine de Frégate Jean Edmond Randrianantenaina, DG du Centre. A Madagascar, le port de ce système d’identification automatique devra être obligatoire pour tous les types de bateaux afin de savoir tous les mouvements et de détecter les trafiquants illégaux qui commencent à prendre place actuellement.
Les missions du CRFIM s’articulent autour de plusieurs actions: la collecte, la fusion et l’analyse des informations maritimes, l’établissement de la connaissance de la situation maritime en essayant d’obtenir des données en temps réel, l’interaction avec le centre régional de coordination des opérations maritimes ainsi que la production des rapports délivrables dans le domaine de la sûreté et de la sécurité maritime, mais également dans le domaine maritime en général. L’objectif étant d’anticiper les risques et les menaces maritimes sur la côte Ouest de l’Océan Indien.
Parmi les11 activités du CRFIM figurent l’immigration non autorisée, l’incident maritime, les pêches illicites, le trafic illicite de bois précieux, lesquels sont le plus souvent trouvés dans les eaux et océans de Madagascar.
Onze professionnels de Madagascar ont renforcé leurs compétences en visualisation des données d’intérêt maritime durant deux semaines, du 30 janvier au 10 février.
Ainsi, cette formation intitulée «4, MDP Visualisation des données» est achevée depuis hier. Il importe d’harmoniser le niveau de connaissance de tout un chacun afin d’avoir un niveau de connaissance global dans le domaine maritime. Durant ces 10 jours, des bases de données et des statistiques ont été apportées par les participants.
Le projet «CRItical Maritime Routes in the Indian Ocean» (CRIMARIO) auprès de l’Union Européenne poursuit son partenariat avec le centre en prenant en charge une partie du volet renforcement de capacité programmé pour l’année 2017, et la formation va se poursuivre jusqu’au niveau 7 cette année. «L’objectif étant d’avoir un personnel qualifié et expérimenté», a noté le Directeur du centre.

Jemima R

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