SEMPIDOU : MFB Reprise des négociations

SEMPIDOU : MFB Reprise des négociations

La grève des agents de la Douane qui était sur le point de naître est finalement avortée, le dialogue ayant été mis en avant. Cela devrait soulager plus d’un, notamment le secteur privé qui appréhendait déjà les lourdes conséquences du blocage de l’administration douanière.

Prévue être enclenchée au début de la semaine prochaine, la grève du Syndicat des Agents de la Douane, le SEMPIDOU (Sendikan’ny Mpiasan’ny Douane), n’aura finalement pas lieu. Herizo Ramanambola Andrianavalona, Président du SEMPIDOU a précisé qu’une rencontre avec Vonintsalama Andriambololona, ministre des Finances et du Budget les 03 et 04 Janvier derniers. Les discussions se sont articulées autour de la mise en œuvre des négociations entreprises l’an dernier pour mettre fin à la grève des agents de la douane du temps où Gervais Rakotoarimanana était ministre des Finances et du Budget. Ils avaient réclamé le paiement de prime, compte-tenu de leurs efforts dans la collecte des recettes douanières.
Le SEMPIDOU a déposé un préavis de grève auprès du ministère des Finances et du Budget le 28 décembre dernier mais ont attendu un peu avant d’en déposer auprès de la Préfecture et du ministère de la Fonction Publique. Apparemment la tenue de la grève était conditionnée par une rencontre, ou non, avec le grand argentier qui a finalement eu lieu dès que Vonintsalama Andriambololona, ministre des Finances et du Budget est rentrée au pays dans la semaine, après avoir passé les fêtes de l’année dans une Île sœur. «L’année dernière, nous avons sollicité à deux reprises une rencontre avec le grand argentier, mais cela coïncidait avec le moment où différents projets de loi ont été présentés au cours de la session parlementaire et la rencontre n’a pu avoir lieu», a indiqué notre interlocuteur.
Les discussions qui ont désormais été entamées avec le ministre des Finances et du Budget se poursuivent, a-t-on appris. L’objectif étant de parvenir à une solution pérenne.Cela ne manquera pas de soulager les membres des groupements patronaux du secteur privé qui craignaient un étranglement de leurs activités en ce début d’année si la menace de grève du SEMPIDOU se serait concrétisée.

C.R

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