Dimanche de la pentecôte, la première dame Mialy Rajoelina s’est rendue au chevet des deux jeunes filles, Fanentanana et Ordia, récemment victimes d’enlèvement aux 67 Ha. Leur traitement est pris en charge par l’Etat.
Mialy Rajoelina a suggéré d’accorder un suivi psychologique à toutes les victimes de ces enlèvements mystérieux. Elle leur a remis des fortifiants pour renforcer leur système immunitaire, ainsi que des aliments nutritifs.
Rappel des faits. Ces deux jeunes filles ont disparu la semaine dernière, à la sortie de leur école, soit à 15h30. Elles ont été retrouvées le lendemain à Mahazoarivo où un passant, inquiet par leur comportement, a appelé leurs proches grâce aux contacts de leurs numéros de téléphone. Interrogées plus tard de cette mésaventure, elles ont précisé qu’elles avaient été approchées par deux hommes habillés élégamment en chemise bleu et pantalon noir. « Sans nous adresser la parole, Ils ont sorti un flacon de parfum et nous l’ont posé sur le nez. Ils nous ont ensuite embarqué dans leur voitur », d’après Fanentenana. « Ma copine Ordia a aussitôt perdu connaissance. Moi, je suis restée lucide et on nous a emmené dans un local où se trouvait un médecin vêtu d’une blouse blanche et d’un pantalon blanc. J’ai aperçu sur une table deux rangées de six flacons contenant du sang. Ce fut la dernière chose dont je me souviens », a témoigné Fanentanana. Les deux adolescentes étaient à l’HJRA quand elles ont repris connaissance.
Le Pr Nicole Rakotoarison, chef de service des urgences de l’HJRA, a précisé que les résultats des analyses font état de substances nocives qui ont servi aux ravisseurs pour endormir leurs victimes. Des traces sur leurs poignets laissent croire que les victimes ont été ligotées.
Mialy Rajoelina condamne avec véhémence ces actes d’enlèvement et invite les forces de l’ordre à trouver les auteurs et à mettre fin à cette situation inquiétante.
Claudia R.
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