Service de lutte contre la fraude : Plus de 20 milliards Ariary à recouvrer
«Quand la douane est enrhumée, toute la nation est malade», a indiqué hier le Directeur Général de la Douane. Pour une bonne santé de l’administration douanière qui contribue considérablement à l’économie de pays, les agents de la douane doivent faire montre de leur volonté d’améliorer leur performance.
Plus de 20 milliards d’Ariary doivent être recouvrés cette année par le Service de Lutte contre la fraude à travers les contrôles a posteriori a indiqué hier Eric Narivony Rabenja. Il s’agit de taxes qui auraient dû être payés mais qui ne l’ont pas été en raison des fraudes.
Si les fraudes sur les espèces se produisent de moins en moins, elles font place aux fraudes sur les valeurs. Parmi les fraudes opérées, l’on constate l’utilisation des sociétés traders dans les paradis fiscaux qui procèdent à des sous facturation. Le service de lutte contre ma fraude a pour mandat de rechercher et de constater en post dédouanement (après la mainlevée des marchandises) les infractions douanières sur le territoire national. A noter que la douane effectue des descentes pour inspecter les documents comptables et travaille pour ce faire avec le Samifin et les Banques.
Contrat de performance
Trentre quatre agents du Service de la Lutte contre la Fraude a procédé hier à la signature du contrat de performance au Colbert Antaninarenina. Ils se sont engagés pour renforcer leur efficacité dans leurs actions, comme l’a précisé le chef de service Henintsoa Lovatiana Rasoamananjara, inspecteur des douanes. La cérémonie a été rehaussée de la présence du Ministre des Finances et du Budget, du Ministre de l’Économie et du Plan, ainsi qu’une pléiade de personnalités civiles et militaires
Cette étape s’inscrit dans le processus de réforme de l’administration douanière contribue surtout à l’amélioration des recettes douanières, en permettant aux agents de renforcer leur efficacité dans leurs actions.
Le Directeur Général des Douanes a rappelé dans son allocution que le concept a été initié au bureau des douanes de Toamasina en septembre 2016, pour les inspecteurs. Il s’en est suivi une réduction du délai de dédouanement à plus de 50%, des amendes récoltées à hauteur de 300%, et surtout, à deux mois de la fin de l’année, un surplus de 57 milliards d’ariary pour les recettes non pétrolières par rapport à la Loi de Finances à deux mois de la fin de l’année.
C.R
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