En dépit d’une organisation minutieuse et des mesures de précaution drastiques, il y a toujours le petit détail qui risque d’ébranler l’équilibre de l’édifice. Il en est ainsi d’un conflit qui oppose les commerçants à un prestataire, durant la visite du Pape François.
Les commerçants, gargotiers et restaurateurs ayant été autorisés à exercer sur le site de Soamandrakizay, lors de la messe officiée par le Pape François le week-end dernier, ont manifesté leur colère par rapport à leur prestataire. Ils l’accusent effectivement de faits d’escroquerie, lequel a occasionné une perte incommensurable estimé à plusieurs centaine de millions d’Ariary, au détriment des victimes.
Il ressort, à l’issue d’un bref entretien avec leur porte-parole, qui a tenu à se manifester sous couvert d‘anonymat hier dans la soirée, que l’entreprise prestataire n’aurait pas honoré ses engagements vis-à-vis de ses clients potentiels, déjà qu’il ne fut pas évident de contracter ce marché à cause des restrictions qui leur ont été soumises par le comité d’organisation. Notre interlocuteur a cité à titre d’exemple le coût exorbitant de la location de stand qui s’élève à 600 000 Ariary pour une journée.
S’étant constitué partie civile par rapport à la situation, les commerçants, gargotiers et restaurateurs prévoient de donner une conférence de presse ce jour dans la capitale avec leur avocat afin de dénoncer les préjudices subit.
Ils étaient 250 à avoir obtenu l’autorisation d’exercer sur le site de Soamandrakizay au terme d’une formation axée sur le respect de la qualité et de l’hygiène.
L.R
Imprimer