SOMAMI / EISA : Des actions pour améliorer la représentation politique des femmes

SOMAMI / EISA : Des actions pour améliorer la représentation politique des femmes

La représentation féminine dans les instances dirigeantes et exécutives fait partie des aspirations des autorités et des partenaires techniques et financiers de Madagascar. L’ONEF et l’EISA, pour leur part, tiennent à l’implication des femmes dans la vie politique.

Les femmes sont faiblement impliquées dans la vie politique au pays, d’après l’étude de l’office national de l’emploi et de la formation (ONEF), en partenariat avec l’institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA). Les femmes sont moins représentées au parlement. 22% des sièges à l’assemblée nationale, entre autres, sont occupés par des femmes à l’issue des législatives de 2013. A la veille des présidentielles de 2018 et fin de mandat des députés, les femmes parlementaires souhaitent améliorer la participation de la femme dans la politique. En cette veille des élections, le réseau des femmes parlementaires (SOMAMI) s’attelle au renforcement de capacité des femmes, d’après les explications de Lydia Aimée Rahantasoa, député de Madagascar élue à Manjakandriana et à la fois présidente de ce réseau des femmes parlementaires.
Afin d’améliorer la représentation politique de la femme, le réseau des femmes parlementaires envisage de prendre des mesures d’action position destinée à améliorer la place des femmes sur les listes lors des échéances électorales. Ce réseau envisage, entre autres, de multiplier les travaux de lobbying auprès des partis politiques. Normalement, les deux chambres parlementaires étudieront les différents textes électoraux dont le code électoral en cette session en cours. Le réseau des femmes parlementaires défendra la cause des femmes.

Femmes et emploi
La politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle (PNEFP) préconise, une attention particulière aux groupes vulnérables, afin de promouvoir l’emploi des femmes. Cette action doit être orientée surtout de manière à améliorer leurs aptitudes à l’emploi par l’éducation et la formation et lutter contre la discrimination dans l’accès à l’emploi sur le marché du travail. Dans le domaine de l’emploi, les femmes sont les plus défavorisées malgré leur importance numérique dans la population malgache, plus de 50%. Source qui devrait être mobilisée. Cependant, la femme malgache reste en proie aux problèmes de marginalisation et de discrimination dans le domaine de l’emploi. Grâce à l’appui de l’EISA, l’office national de l’emploi et de la formation a mené des études sur «les femmes dans la vie active et dans les sphères décisionnelles». Ce bulletin d’étude informe que la population féminine est majoritairement jeunes, les femmes participent faiblement au marché du travail, notamment les femmes diplômées. Ces dernières ne trouvent un poste qu’après 27 mois de chômage en moyenne, d’après les précisions du ministre de l’emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. L’administration publique est dominée par les hommes surtout dans les sphères décisionnelles et les femmes sont peu représentées dans l’entreprenariat. Le bulletin d’information concernant les femmes dans la vie active et dans les sphères décisionnelles a été présenté au public, hier.

Vola R

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