“Sommet national des citoyens” : Monja Roindefo élu président du comité préparatoire

“Sommet national des citoyens” : Monja Roindefo élu président du comité préparatoire

Un comité préparatoire pour la tenue d’un Sommet national des citoyens a vu le jour à l’issue de l’atelier de préparation organisé le 21 Mars dernier par l’ONG SDE « Strategy Development Empowerment » à l’Hôtel Ibis d’Ankorondrano. L’ancien premier ministre, Monja Roindefo Zafitsimivalo, a été élu président dudit comité, composé de représentants de différentes entités. Ils se réuniront pour déterminer la date de ce Sommet national.

Madagascar, état fragile
La grande île est un pays exposé aux catastrophes naturelles, aux cyclones notamment. Cette année, les inondations, d’une part, et la sécheresse, de l’autre, ont frappé fort. Monja Roindefo estime que Madagascar est devenu un état fragile. Par ailleurs, « l’instabilité politique est chronique et le pays est en proie à un soubresaut politique d’un moment à un autre». En tant que citoyen responsable au pays, il ne veut pas rester un observateur passif et regarder le pays sombrer.
Les grèves en soi sont des symptômes. La question qui se pose est de savoir si les maux qui gangrènent notre société sont guéris ou s’ils sont encore là. « C’est le problème majeur  auquel nous devons apporter des réponses », a précisé notre interlocuteur.

Quelles en sont les causes ?
Selon le président du comité préparatoire du Sommet national des citoyens, il importe de débattre des raisons qui retiennent en otage Madagascar, des pièges qui nous ligotent pour s’affranchir de toutes ces contraintes. Le but est que nous puissions aller de l’avant vers le développement et le changement tant attendus par le peuple malgache. De son avis, Madagascar est au fond de l’abime de la pauvreté, il faut que nous en soyons conscients et que nous cherchions les vraies causes de ce désastre.
L’atelier de préparation qui s’est tenu samedi dernier a également été marqué par une intervention faite par le Maitre de Conférence,  Harimanana Raniriharinosy, sur la « reconnaissance internationale et les enjeux des intérêts internationaux et de développement à Madagascar », d’une part,  et celle de Gabriel Rabearimanana, Mai­tre de Conférence également, axée sur la souveraineté nationale, d’autre part.
Interrogé sur le report de la Conférence Nationale sur la réconciliation nationale initiée par le FFKM, l’ancien Premier Ministre Monja Roindefo s’est contenté de répondre qu’il ne s’oppose pas au processus de réconciliation. Il a toutefois insisté sur le fait que Madagascar est un état fragile et qu’il est primordial d’en connaitre les causes et de proposer des remèdes  puisqu’une telle fragilité nuit à la stabilité, à la conduite des réformes tant politiques qu’administratives et anéantit les efforts de développement.

C.R

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