Stock de bois de rose : Evalué à 200 millions de dollars

Stock de bois de rose : Evalué à 200 millions de dollars

La lutte contre le trafic des bois de rose fait partie de la Politique Générale de l’Etat. Les actions menées dans ce sens portent leurs fruits. Le nombre de rondins saisis ne cesse d’augmenter et des réseaux sont démantelés.

Le stock de bois de rose de Madagascar est actuellement estimé à 200 millions de USD, a-t-on appris hier de source gouvernementale. Un stock qui peut varier puisque cette estimation est basée sur les stocks saisis et enregistrés depuis 2013.
Le régime actuel peine à sécuriser ces stock saisis depuis 2009. Un fait qui avait fait l’objet de critiques acerbes du régime de transition de 2009 à 2013. En effet, les dépôts servant à stocker les bois de rose saisis par les Forces de l’ordre étaient souvent cambriolés et avaient été dévalisés par des trafiquants.
Il en est ainsi du dépôt Tanjona de Mananara-Nord dont les bois saisis et mis à l’abri sont similaires à ceux interceptés par les autorités Kenyanes et Sri-Lankaises à la fin du mois de mai dernier.

Manankatafana : le business du bois continue
Dans le village de Manankatafana, situé dans le district de Fénérive-Est, des transports illicites et des transbordements de bois de près de 600 m3 auraient été aperçus par les habitants locaux sans que les autorités n’interviennent. Les bois avaient été dissimulés à Manakan­tafana pour, ensuite, être transbordés à Ambinany Manatratra, nous a confié notre source.

Guerre de clans
La guerre de clans est engagée depuis quelques semaines maintenant, nous a informés une source locale. Le cas de Mananara-Nord confirme ce fait, puisque les pièces de bois découvertes dans la barque échouée à Tanambe, du district de Mananara-Nord, avaient été volées aux dénommés Solotraka et Dimo, deux opérateurs de bois. Selon les explications recueillies, le propriétaire de l’embarcation qui aurait péri dans accident en mer, aurait été l’auteur du vol de ces bois précieux.
Sur une toute autre affaire, un employé d’un grand opérateur de bois de rose et présumé trafiquant aurait été victime d’un règlement de compte entre des barons du trafic.

Marc A.

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