Ticad VII : Le problème de l’eau sera abordé

Le problème de l’eau sera abordé à l’occasion de la 7ème et prochaine Conférence de la TICAD (TICAD 7), qui aura lieu à Yokohama, au Japon du 28 au 30 août 2019. L’annonce a été faite vendredi dernier par SEM Ichiro Ogasawara, Ambassade du Japon à Madagascar. Comme il a été déclaré dans la Politique Générale de l’Etat, l’augmentation des sources d’approvisionnement en eau potable pour les citoyens est considérée comme une des priorités du Gouvernement Malgache. Cela s’aligne parfaitement avec la politique du Gouvernement du Japon, qui a annoncé en 2016, lors de la 6ème Conférence Internationale sur le Développement de l’Afrique (TICAD VI), son engagement d’améliorer l’accès à l’eau salubre pour 10 millions d’habitants en Afrique. Cette haute priorité, manifestée de part et de l’autre, s’est en effet traduite par la remise des systèmes de purification comme celle de vendredi dernier à Ampefy.
A noter que le gouvernement japonais a financé la mise en place de systèmes de purification d’eau à Ambohinahorina, de la Région Vakinankaratra, Ampanidinana de la Région Haute-Matsiatra, Antafia de la Région Betsiboka, Sakay de la Région Bongolava et Ampefy dans l’Itasy. Selon les précisions de l’Ambassadeur du Japon à Madagascar, un système mobile sera également opérationnel plus tard. L’équipement d’un camion avec un système d’épuration est en cours. Ce système mobil sera utilisé pour adresser aux problèmes surgissant à des endroits les plus reculés ou en cas des catastrophes naturelles.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) constate que «l’amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement et une meilleure gestion des ressources hydriques peuvent stimuler la croissance économique des pays et contribuer largement à réduire la pauvreté» .L’eau est littéralement un élément essentiel à la vie et à la santé de tout un chacun précise l’Ambassadeur du Japon. Pourtant, d’après UNICEF, à Madagascar, seulement 36% de la population rurale ont accès à des sources d’eau améliorées, ce qui a pour résultat d’exacerber la malnutrition et la diarrhée affectant surtout les enfants de moins de 5 ans. Sur le niveau socio-économique, l’accès à l’eau potable dans leur proximité dispense aux habitants concernés d’un long trajet parcouru pour s’en acquérir quotidiennement. Ce qui à son tour leur permettra de consacrer plus de temps à des activités plus constructives, telle que l’éducation.
Pour sa part, Vonjy Andriamanga, Ministre de l’Eau, de l’Energie et des Hydrocarbures rappelle que l’objectif est de faire en sorte que plus de 70% de la population à Madagascar ait accès à l’eau potable en 2023. D’ailleurs, si l’an dernier, le budget alloué au secteur de l’eau était de 20 milliards Ar, cette année, le budget se chiffre désormais à 56 milliards Ar. Les efforts de l’Etat sont ainsi triplés pour améliorer et étendre l’approvisionnement en eau potable dans le pays.

C.R

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