Toamasina : Les anti Ravalomanana en colère

Les anti Ravalomanana en colère

Finalement, Marc Ravalomanana, l’ancien Président de la République a été autorisé à se rendre à Toamasina. Cette fois, il s’agissait d’une mission qui rentre dans le cadre des travaux de la FJKM. D’après Guy Rivo Randrianarisoa, député TIM et qui n’est autre que l’un de ses proches, l’autorisation a été délivrée au soir du vendredi 24 avril dernier. Ce qui lui a permis de quitter la Capitale le matin du samedi 25 avril 2015 et d’assister au culte de la FJKM de Betela à Toamasina.
En dépit de ce feu vert des autorités, Marc Ravalomanana ne pouvait pas rencontrer ses partisans dans la ville du Grand Port. « Il ne pouvait ni recevoir, ni réunir ses partisans de Toamasina. Il est resté toute la journée dans sa chambre d’hôtel, Le Neptune », a souligné notre source. L’ancien Président de la République n’était même pas autorisé à serrer la main à ses partisans, ni à faire un bain de foule durant son séjour dans la ville de Toamasina, nous a-t-on confié.
Des victimes de 2002 qui s’insurgent
Les victimes des mouvements de 2002 n’étaient pas indifférentes à ce déplacement de Marc Ravalomanana à Toamasina. Des politiciens, dont des anciens exilés, ont dénoncé une forme de provocation. Ces derniers estiment qu’un éventuel déplacement de l’ancien Président de la République dans cette ville de l’Est devra rentrer dans le cadre de la réconciliation nationale.
Par ailleurs, ces politiciens, appuyés par des notables locaux, réclament de Marc Rava­lomanana de faire acte de repentance conformément aux us et coutumes locaux.
Ce déplacement du dernier Président de la Troisième République était-il la contrepartie de son retour dans le processus de réconciliation ? Les Chefs d’Église avaient-ils intercédé auprès des autorités du pays pour accorder à Marc Ravalomanana un peu plus de liberté ?… Autant de questions qui n’ont, pour l’instant, pas obtenu de réponses de la part des proches de l’ancien Chef d’État…

Marc A.

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